Mark Zuckerberg fait son mea culpa face au Sénat américain et "répond" aux questions
Ce mardi 10 avril, c'était l'heure du grand oral pour Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook qui est dans la tempête après de nombreux scandales dont le dernier en date est celui de Cambridge Analytica qui a éclaté à la mi-mars. Pour l'occasion, le jeune PDG de 33 ans a revêtu un costume et a répondu aux questions des sénateurs américains pendant plusieurs heures.
Mea Culpa en costard
Zuckerberg a fait face à 44 sénateurs prêts à poser leurs questions pour éclaircir les zones d'ombre qui planent sur le réseau social aux 2 milliards d'utilisateurs. Avant que le fondateur de Facebook commence son discours, ce dernier est resté blême face à l'énervement d'une sénatrice qui lance "CA a utilisé les données récoltées grâce à Facebook pour influencer l'élection présidentielle américaine".
Puis, Mark Zuckerberg a débuté son oral en présentant encore une fois les excuses qu'il avait déjà faites publiquement. Il avance le fait que Facebook n'a pas "assez fait pour empêcher ces outils d'être utilisés de façon malintentionnées". Bien entendu, il fait ici référence aux "fake news", l'ingérence russe, les discours de haine et au dernier scandale concernant l'entreprise Cambridge Analytica et au vol des données de 87 millions d'utilisateurs. Il poursuit en reconnaissant que son entreprise n'a "pas pris une mesure assez large" de ses responsabilités et il avoue que "c'était une grosse erreur" et d'appuyer sur le fait qu'il assume pleinement cette erreur.
Mais Mark Zuckerberg a souhaité souligner l'aspect positif de Facebook en rappelant que son réseau social était en pleine mutation philosophique. Sans oublier de parler des mouvements MeToo ou la March for Our Lives, qui sont nés sur Facebook. Selon le patron de Facebook, ce qu'il propose est un "puissant outil pour rester connecté avec ses proches, faire entendre sa voix et bâtir une communauté" tout en insistant que les connexions entre les gens doivent être positives.
Déstabilisé face à une question intime
Puis, chaque sénateur disposait de cinq minutes pour interroger le patron de Facebook. Un système d'audition qui aura permis à Zuckerberg de répondre ce qu'il souhaitait en usant de multiples pirouettes pour éviter les questions qui dérangent. Certains élus américains ont dû faire face à un mur pour leurs questions. Par conséquent, pour pousser le PDG de Facebook à répondre, le sénateur Dick Durbin est entré dans son jeu en lui demandant : "Est-ce que vous seriez d’accord pour nous dire dans quel hôtel vous avez dormi hier ?". Zuckerberg, déstabilisé répond :"Heu ... non". Puis : "Si vous avez envoyé des messages cette semaine, vous seriez d’accord pour nous dire à qui ?". L'intéressé répond alors : "Non, je ne serais pas d'accord pour le faire ici publiquement". Un beau stratagème de la part du sénateur de l'Illinois qui finit par conclure : "Je pense que c’est de ça qu’il s’agit, la limite de votre vie privée est ce que vous êtes prêt à donner pour connecter les gens dans le monde".
Peut être une version payante de Facebook et le développement de l'IA
Pour les mesures, Zuckerberg n'a pas totalement écarté la possibilité de proposer une version payante de Facebook qui ne reposerait pas sur l'exploitation de données de ses utilisateurs. En revanche, il a souligné qu'il existerait "toujours une version gratuite" et de préciser que la mission de Facebook est "de connecter les gens partout dans le monde et de les rapprocher". Cela passe par "un service que tout le monde peut s'offrir".
De plus, le PDG du réseau social a indiqué que son entreprise travaillait à développer une intelligence artificielle pour mieux détecter les contenus haineux. Mais pour lui, il est très compliqué de distinguer la liberté d'expression et un discours de haine. C'est pour cette raison que ces logiciels d'IA ne seront efficaces que d'ici 5 à 10 ans. En attendant, l'entreprise compte embaucher jusqu'à 20 000 personnes d'ici la fin de l'année pour assurer la sécurité sur Facebook.
Nouvelle audition au Congrès
Même si Mark Zuckerberg n'a pas répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, il semblerait que son audition se soit bien passée. En effet, pendant son entretien au Sénat, l'action Facebook a augmenté de 4,5% à la Bourse de New York. Une hausse qui lui aura permis de gagner 2,7 milliards de dollars... Mais ce n'est pas fini pour le fondateur du réseau social qui doit encore passer devant le Congrès ce mercredi. Il va également devoir présenter les résultats de l'enquête qui est en cours afin de lever les zones d'ombres sur les applications qui ont accès aux données personnelles des utilisateurs. Le rapport devrait être dévoilé dans les semaines à venir.
Vous croyez qu'il risque quoi sérieusement ???
En plus ,il gagne 2 milliards en l'espace de quelques heures .
#donnetonameaudiable
Si le produit est gratuit, c'est que c'est toi le produit.
Après il est vrai que vendre ces infos ou en laisser s'echaper est une faute de l'entreprise qui doit y remédier en augmentant la sécurité. Une amende serait la bienvenu pour leur faire bien comprendre qu'on ne fait pas n'importe quoi avec des données d'utilisateur.
Aujourd'hui, mes soeurs ne sont pas sur ce réseau et mes parents sont bien plus vigilants sur tous les aspects que présentent ce genre de site.
Faute de connaissances suffisantes des personnes ne découvrent qu'aujourd'hui que Facebook détient toutes leurs données, aussi risible soit-il...
Il suffit par exemple d'un bouton share sur hitek pour qu'ils aient déjà des infos sur toi.
Tes données personnelles devraient t'appartenir, à toi et non à fb. Ce serait à toi de choisir ce que tu souhaites communiquer, ce que tu souhaites monétiser et ce que tu tiens à garder pour toi.
Mais on en est encore loin.....
J'ai arrêté de lire après cette énorme connerie
N'y a-t'il pas eu un vote fin 2012 pour demander à tous ces cons si Fesse-chèvre pouvait devenir ROI des données qu'ils possédaient?
Si, et personne n'a répondu, donc, ils se sont servi des données privées. Je n'irai pas les défendre, mais je n'irai pas non plus leur jeter la pierre. Si les données ont été avalées et divulguées partout, c'est la faute de tous les utilisateurs crétins de ce... humhum... réseau social!
En 2012 je ne peux rien, je ne connaissais même pas Facebook pour ma part.. et je suis d'accord avec toi mais ce qui me dérange c'est que :
1. Les gens ne réfléchissent pas et se plaignent
2. C'est quand même une utilisation perverse des données privées
3. Ils récupèrent bien (BIEEEEEEEEN) plus que les données que l'on consent à leur donner (entêtes de SMS, appels, suivi par cookies, etc..)
De mon point de vue, 2012, ça a été le moment où j'ai arrêté cette merde de fesse-chèvre, sans compter la palanquée d'appli aussi stupides genre snapchat, instagram et autres...
Ca a clairement été l'époque ou Mrak a dit à TOUS SES COLLEGUES créateurs d'appli : Regardez, on peut leur demander gentiment de nous donner accès à tout sans réfléchir, et ils le font! Du coup, toutes ce sociétés s'y sont mise ^^
(on aurait été patrons de sociétés de ce style, on aurait fait pareil ! pour 95% d'entre nous au moins! ;) )
Je pense qu'au bout d'un moment il faut avoir une conscience humaine et se soucier de la portée de ses actes sur la société que l'on influence plus que sur son compte en banque, surtout quand il est déjà bien plein.
Je pense pas non plus que vendre la vie privée des gens soit un fond de commerce qui m'intéresse.
Dans l'idée je suis d'accord avec toi, mais on peut pas juste se poser là et dire "Ha bah voilà vous avez pas fait comme moi et mtn vous vous trouvez bien cons !".
Faut éduquer, informer et faire changer le fonctionnement de ces réseaux pourris
Après, ce n'est pas uniquement dire "vous n'avez pas fait comme moi". C'est dire : vous n'avez rien fait contre, donc, ne vous en plaignez pas quand ça arrive.
Car c'est bien ça le pire : Facebook l'a annoncé, a demandé l'avis à ses utilisateurs, et ça n'a pas dérangé les 30% nécessaires à faire bouger les choses.
Bon, maintenant, rien ne nous dit que Facebook n'aurait quand même pas agi de cette façon, mais on aurait pu s'en plaindre en ayant le cul propre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui ^^
Ce que vous ne voulez pas divulguer et garder "privé", ne le mettez pas sur des réseaux sociaux. C'est un peu comme rouler à 200 sur l'autoroute et se plaindre d'avoir été flashé .. Vous savez qu'il y a un risque mais vous le faite quand même.
Facebook je n'y partage que ce dont je suis d'accord pour que ce soit diffusé, et j'ai la chance de ne pas croire la première Fake News sur tel ou tel politicien que je vois sur les réseaux sociaux, et je m'en porte vachement bien.
Après il est évident que Facebook n'est pas un média d'informations et ne devrait pas être considéré comme tel.
Même en utilisant Facebook de façon "intelligent" t'es biaisé, le mieux c'est de lâcher.
Y'a qu'a voir la profusion de désinformation qui circule juste en France.
Une bonne partie des français pensent que:
L'homéopathie fonctionne
Un vaccin c'est dangereux à cause de l'aluminium
Les OGM sont dangereux
etc...
Donc TU ne représente pas tout les français, alors quand facebook peut influencer une élection présidentiel il donc sévir et prendre des mesures pour que ça ne se reproduise pas.
1) La majorité des gens croient des rumeurs véhiculées par Bebert sur FB
2) Ça peut nous apporter pire que ce qu'on a actuellement (ex: un contrôle gouvernemental des médias).
Au bout d'un moment les gens doivent se remettre en question et s'ils sont trop bêtes pour ça il faut las éduquer à ne pas s'informer sur les réseaux cas sociaux hein, parce que oui, Gérard, l'article "Jean-Claude Dusse a fait grandir son zgueg de 5cm grâce à l'homéopathie et vaincu son cancer avec du coca zéro" est faux...
De plus je trouve ça assez comique qu'un politique lui reproche d'espionner les gens.. On demande son avis à Snowden ?