Alors que la série The Walking Dead bat son plein (il faut avouer que ça devient vraiment intéressant) et que l'armée des USA a officiellement un plan en cas d'apocalypse zombie, les deadites sont définitivement encore tendance (du moment qu'elles ne sont pas totalement décomposées...). Et si l'armée américaine a déjà un plan, on est sûrs de survivre, non ? Non ? C'est pourquoi des anciens élèves de la prestigieuse école de Cornell aux USA ont décidé de trouver leur propre réponse, la plus appropriée, en cas d'apocalypse zombie. Et on n'est pas obligé de se manger entre nous.
"Créer le modèle de la maladie zombie est un procédé identique à celui de la création d'un modèle de maladie existante, sauf que c'est plus drôle" explique Alex Alemi, docteur du département de physique de l'université. En effet, pour créer un modèle de maladie et son mode de propagation, il faut avoir énormément de connaissance, aussi bien en micro qu'en macro. Il faut des connaissances sur telle ou telle molécule, mais également sur les habitudes des gens pour se projeter dans la propagation d'un virus.
Contrairement aux autres plans, celui d'Alemi et son équipe est plus rigoureux scientifiquement parlant. Ils ont utilisé les mêmes techniques que les épidémiologistes afin de prévoir les propagations de virus si jamais des zombies se baladaient dans les USA. C'est assez divisé, sachant qu'on ne peut pas vraiment prendre en compte l'héroïsme de telle ou telle personne, la création de petites communautés...
Et c'est sans surprise que beaucoup de similitudes se font avec les différentes œuvres mettant en scène des apocalypses zombies. Cependant, on trouve quelques différences, comme l'infection qui n'est pas instantanée partout comme dans les films : les villes deviennent zombifiées très rapidement comme d'habitude mais il faut AU MOINS quelques semaines voire quelques mois pour que les zones rurales soient affectées.
Pour survivre le plus longtemps possible, Alemi n'y va pas par quatre chemins et dit qu'il faut s'abriter autant que possible dans les régions montagneuses car elles sont les moins accessibles par les morts-vivants. De plus, grâce à cette lente propagation, les survivants seront mieux préparés à affronter les morts et seront plus efficaces. Alemi fait également la remarque que le nombre d'infectés décroît avec le temps, ce qui est normal puisqu'il y a moins d'humains à contaminer. L'infection serait donc en déclin (déclin qui se fait malgré le nombre important d'infectés, on ne voit donc pas où est l'amélioration mais bon...).
Ces plans ne sont pas très différents que ceux déjà existants : dans la plupart des plans, sérieux ou non, il est conseillé de se réfugier dans les régions les moins peuplées, ce qui est logique. Il est aussi conseillé de barricader son abri, mettre des matelas ou des tapis sur les fenêtres pour bien isoler du bruit (tiens, comme la maison de Morgan dans The Walking Dead...). Rien de bien nouveau donc, à part le fait que ce plan soit approuvé par des mathématiciens.
"Ce serait pas mal si des réalisateurs faisaient un film où New York City se fait infecter en un jour mais où tout ce qui se trouve au-dessus ait un mois pour se préparer" affirme Alemi. C'est vrai que ce serait pas mal, mais on ne pense malheureusement pas que Hollywood produise un film avec comme argument "scientifiquement prouvé". Mais bon, on a toujours le droit de rêver...
Par Tetios, il y a 9 ans :
De toutes façons, quand on parle d'apocalypse zombie, c'est même pas les zombies mais les gens qui me font peur.
Les gens sont tellement con en temps normal qu'ils seraient imprévisibles dans ce genre de situation...
Donc on a beau se planquer dans des montagnes, suffit de tomber sur une lumière qui décide de nous buter et voilà ...
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