L'interdiction du partage de compte pourrait signer la fin de Netflix
La mise en place du système permettant d'empêcher le partage de comptes sur Netflix pourrait bientôt débarquer chez nous. Mais ce vaste projet ne risque-t-il pas de couler la plateforme ?
La fin du partage de comptes sur netflix
Ce n'est plus une surprise pour personne : le partage de comptes pourrait bien devenir impossible dans les prochains mois pour les abonnés à Netflix. Le système est déjà a l'essai dans plusieurs pays, notamment au Canada, et génère de vives critiques depuis son annonce. Nombreux sont les internautes à menacer de résilier leur abonnement et à prédire la chute de la célèbre plateforme de SVOD. Mais au-delà du mécontentement général, les enjeux sont bien plus importants pour Netflix, qui pourrait bien y perdre au change.
C'est en tout cas l'avis de Kean Birch, directeur de l'Institute for Technoscience & Society à l'université de York, au Canada, dont il est également diplômé. Sur son site internet, l'homme explique notamment s'intéresser de près aux questions de rentabilité et à la durabilité des systèmes économiques. C'est donc tout naturellement qu'il s'est penché sur le cas de Netflix dans un article très intéressant, publié dans le média The Globe and Mail.
un modèle économique plus fragile qu'il n'y paraît
Dans son article, Kean Birch insiste sur un point selon lui essentiel, et commun à de nombreuses entreprises similaires à Netflix : toute firme dont le modèle économique repose sur la croissance constante de la base de clients fidélisés - et autant dire qu'elles sont nombreuses - finira un jour par rencontrer une situation aussi délicate. Et pour cause, les investisseurs de Netflix ont exprimé leur inquiétude dès que la situation économique de la plateforme a commencé à stagner.
Et si les investissements ne suivent pas, la chute n'en sera que plus rapide, Netflix ayant, plus que n'importe quel autre, plateforme de streaming, misé sur des productions originales, plus chères à produire. Si les abonnés quittent le navire, c'est donc tout le modèle économique qui va en pâtir. Et si Kean Birch compare les plateformes de streaming à nos collections de DVD personnelles, les droits changent de main à une vitesse folle et les contenus auxquels nous avons accès peuvent disparaître du jour au lendemain. Or, quand nos séries ou films préférés disparaissent, c'est une raison de plus de se désabonner. D'autant que l'annulation de séries semble être devenue une véritable lubie chez Netflix. On pense, entre autres, à l'intrigante 1899, dont la suite était pourtant déjà envisagée.
Pour la série 1899, explication et détails sur la fin de la série Netflix sont à retrouver dans notre article dédié.
Vers une chute inévitable de netflix ?
Pour continuer à faire face à la concurrence, Netflix va devoir multiplier les investissements. Miser sur des classiques comme la saga Harry Potter peut sembler être une stratégie viable, mais celles-ci ne seront disponibles que sur une durée limitée. Les productions originales semblent donc être la solution toute trouvée, sauf qu'elles coûtent plus cher et que chaque échec en terme d'audiences est un véritable coup de massue. Et même dans le cas d'une production qui marche, la tendance au binge watching et le temps d'attendre des suites potentielles incite bien souvent les utilisateurs à se désabonner un temps, quitte à revenir par la suite.
La majorité des programmes disponibles sont aujourd'hui conçus pour plaire à un large public sur une courte période, quitte à ne pas réussir à le fidéliser et à miser davantage sur la quantité que la qualité. C'est ce que le directeur de l'Institute for Technoscience & Society à l'université de York appelle le "cycle autodestructeur" du système d'abonnements de Netflix. Enfin, il est évident que la multiplication des offres pousse inévitablement Netflix à ne plus être qu'une plateforme de SVOD parmi tant d'autres. Alors, entre un déclin du nombre d'abonnés et des coûts qui augmentent exponentiellement, la chute du géant du streaming parait presque inévitable, non ?
A côté de ça en pub il y a des vidéos p0rn0s sur la plateforme.
Tout va bien.
Mais au delà de ca, c'est surtout les pubs de plus en plus présentes, certains message pour essayer la version premium qui apparaissent de manière incessante ou même le fait de demander une carte d'identité (même si YouTube n'est pas vraiment responsable de cette nouvelle règle) pour voir certains contenus qui rendent l'usage de de ce dernier de plus en plus pénible ...
Après ils sont numéro 1, ils savent qu'ils peuvent se permettre ce genre de pratiques, nous sommes plus des vaches à lait que des utilisateur, et il n'y a pas vraiment de concurrence sérieuse ou les gens pourrait aller.
Quand tu interdis à un voleur de te voler, ta boite coule. Vous êtes tellement intelligents.
Ne matez plus Netflix. On se passera de vous. Personne n'aime les gratteurs.
Netflix pour 4 écrans donc 4 personnes c'est 18€. Quelles soient même toit ou pas c'est n'importe quoi. 4 c'est 4.
Pour le même prix tu as Amazon vidéo Disney et 1 McDo. Soit 8 personnes.
Et Netflix veut passer à 1 foyer. Pour toujours 18€
Chez moi 8>1. Et c'est Netflix le voleur.
Tu as compris ou tu veux 1 dessin ??
Il n' y a pas que des voleurs... les personnes qui on des résidences secondaires, les gens en déplacement, etc... auront également des problèmes.
Je ne vois pas l’intérêt d'avoir 4 écrans au sein d'un même foyer.... ou il s'agit d'une bien triste famille si chaque membre regarde sa série de son côté en même temps...
Je paye le prenium, bêtement, sûrement car j'ai crus qu'avoir payé le plus chère me permettrais d'avoir assez d'écrans en simultanée pour mes parents, et frères et sœur encore chez eux. C'était même à une époque quelque chose de voulu par la marque.
Et dernièrement, j'ai pris Netflix par fainéantise et manque de temps sinon j'aurais fais un serveur multimédia.
Je pense que toute cette polémique soulève une chose essentiel:
Je paye beaucoup trop pour juste me faire appeler Kevin par un noname. Je vais baisser mon abonnement et ça sera relativement supportable.
Je viens donc de m'ajouter à la longue liste des anciens clients de netflix, et j'ai donc maintenant hâte d'étudier la fin du prochain exercice comptable de netflix, pour vérifier si cette promesse de gains substantielle faite aux actionnaires espérant se gaver encore plus, se vérifie...