Disney+ : les chiffres sont là, Netflix a du soucis a se faire
La guerre entre les plateformes de streaming continue de plus belle. Les récents chiffres du dernier trimestre 2021 dévoilés sont là pour nous le rappeler. Et à ce petit jeu, c'est Disney+ qui fait office de grand gagnant puisque la plateforme a dépassé les attentes des experts en nombre d'abonnés, et fait plus que rattraper son retard sur l'actuel numéro 1 Netflix.
Disney+ en chiffre
Disponible en France depuis le 7 avril 2020 (12 novembre 2019 aux USA), Disney+ aura en moins de 2 ans réuni sous son toit plus de 130 millions d'abonnés. Des chiffres supérieurs à ceux annoncés par les analystes du secteur. Ainsi, au 1er janvier, la plateforme de vidéo à la demande comptait précisément 129,8 millions d’abonnés, soit bien plus que 125,1 millions prédits.
Les ambitions annoncées de devenir un monstre du SVOD ont rapidement été justifiées par ses programmes : plus de 500 films et 300 séries dés son lancement, au sein d'un panel de pays qui n'a cessé de croître, pour atteindre aujourd'hui la soixantaine. Et bien que le retard dans ce domaine avec Netflix soit conséquent (190 pour la firme de Reed Hastings), un récent communiqué a fait état d'un réseau prochainement élargi à 42 nouveaux pays et 11 territoires.
Au fur et à mesure, la demande n'a cessé de croître alors que l'offre s'étoffait, celle-ci jalonnée par des programmes clés qui ont fait le succès du service : The Mandalorian saison 1 et 2 (2020), WandaVision (janvier 2021), Falcon et le Soldat de l'hiver (mars 2021), Loki (juin 2021), What If...? (août 2021), et Hawkeye (novembre 2021).
On remarque à travers ces lignes qu'environ 2 mois séparent chaque sortie les unes des autres. Un laps de temps nécessaire à la génération d'une véritable hype chez les fans, avant que celle-ci ne retombe et qu'un autre programme ne prenne le relais. On prend également conscience que 2021 a été une année plutôt riche et charnière pour la plateforme de la firme aux grandes oreilles.
Ainsi, les chiffres parlent d'eux-mêmes : la plateforme a attiré pas moins de 11,8 millions d’abonnés supplémentaires sur les trois derniers mois de l’année 2021, soit 5 millions de plus que les prédictions des analystes. Une prouesse telle que la plateforme a dépassé en moins d’un an d’existence un objectif qu’elle s’était fixé pour 2024, en dépassant les 100 millions d’utilisateurs. De quoi faire peur à Netflix et ses 221,84 millions d'abonnés ?
Disney+ vs Netflix
« Disney est parti pour donner du fil à retordre à Netflix », prévient Tuna Amobi, analyste au sein du cabinet CFRA. « Ils sont sur une trajectoire plus rapide et ce n’est pas surprenant. (…) Disney possède une énorme réserve de contenus, des noms reconnus et des franchises mondiales ».
À travers son nom, ses contenus historiques, ses franchises et l'effet Marvel, nul doute que Disney+ a de quoi faire plus, que de grignoter son retard sur son rival. Ce dernier n’a d'ailleurs gagné que 8,2 millions de comptes payants sur la même période, pour finir l’année à 221 millions.
Ainsi la concurrence en 2022 s'annonce féroce. De son côté, Disney+ va capitaliser sur sa franchise Star Wars, avec la tant attendue série Obi-Wan Kenobi, Star Wars : Andor en passant par la saison 2 de Star Wars : The Bad Batch sans oublier la saison 3 de Star Wars : The Mandalorian. Du très lourd. Du côté de Marvel, ce sera Miss Marvel, She-Hulk et Moon Knight, qui lancera la saison en mars prochain.
D'autant plus que Disney prévoit de consacrer une enveloppe de 22 milliards de dollars à ses contenus (hors sport) en 2022, avec des séries en pagaille et plus d’un nouveau film par semaine dans les tuyaux. Netflix n'a qu'à bien se tenir, mais n'est pas en reste avec ses contenus réguliers, ses gros partenariats et son réseau couvert (presque) partout à travers le globe.
Amazon Prime et HBO Max voudront aussi se mêler à la fête avec respectivement The Boys, la série Le Seigneur des Anneaux, et le retour de Game of Thrones avec House of The Dragon. La guerre du streaming reprendra de plus belle en 2022.
Alors sans dire que tout est merdique, on est dans l'uberisation de tout et la SVOD en est un parfait exemple : quantité, toujours plus de quantité et ma foi la qualité, l'originalité et la nouveauté ne suivent pas le meme rythme.
j'aurais du dire fastdoodisation (invention mais tu vois ou je voulais en venir)