Terrible nouvelle pour Nintendo, sa nouvelle console de salon hybride est aux mains de différentes équipes qui souhaitent cracker la Switch, la première découverte est un émulateur NES permettant de faire tourner des jeux à partir de la nouvelle console de Nintendo et la seconde découverte est celle du Kernel qui permettrait, dans un futur proche, de cracker entièrement la console pour y faire tourner des jeux, mais aussi des applications.
Un émulateur NES
Il faut savoir que le mode Online de Nintendo donne accès à un jeu NES par mois et que ce mode Online sera bientôt payant puisqu'il le sera à partir de janvier 2018 au tarif de 19,99 euros par an.
Pour faire fonctionner les jeux NES, Nintendo aurait apparemment pris le soin d'équiper la Switch d'un émulateur depuis bien longtemps. En effet, cette équipe de hackers a trouvé un émulateur baptisé Flog dont la firme japonaise n'a jamais mentionné l'existence.
Flog, l'émulateur NES, devrait faire fonctionner Super Mario Bros 3, Dr Mario ou encore Balloon Fight, c'est ce qu'annoncent les hackers. On peut dire que Nintendo nous réserve encore quelques surprises avec cette Switch. Au final, les jeux NES du Nintendo Switch Online n'intégreraient pas directement un émulateur. De ce fait, les fichiers seraient beaucoup plus petits à télécharger, en général une centaine de Ko.
La Nintendo Switch bientôt crackée
Mauvaise nouvelle pour Nintendo, après la découverte de l'émulateur, une autre équipe de hackers a trouvé le Kernel de la console, c'est-à-dire le noyau interne du système d'exploitation qui serait celui de FreeBSD, comme celui de la PS4, avec un OS personnalisé. C'est un certain Derrekr6 que l'on connait pour son travail de hack sur la Wii U et la 3DS, qui a confirmé cette information sur Twitter.
we got the kernel.@qlutoo @ylws8#NintendoSwitch #Haxx
9 juillet 2017
Avec cette découverte majeure, les hackers vont pouvoir travailler sur le lancement de code non signé pour ensuite pouvoir charger leurs propres applications et outils. De plus, il indique qu'il n'y a pas de Kernel Address Space Layout Randomization (KASLR).
Par la suite, on peut imaginer pouvoir lancer des applications et autres homebrews comme sur la Nintendo Wii, DS et autres consoles de la firme, voire même lancer des jeux ce qui serait une catastrophe pour Nintendo, mais surtout pour les éditeurs et studios qui sont encore en train de peser le pour et le contre sur le développement de jeux sur la Switch. Il serait aussi possible d'installer d'autres émulateurs et même de changer le système d'exploitation au profit d'une distribution Linux.
Néanmoins, Nintendo peut rapidement remédier à ce souci en publiant une nouvelle mise à jour de la console. De plus, il ne faut pas oublier que la firme nippone a fait rentrer la Switch dans un programme baptisé Bug Bounty qui rémunère les utilisateurs ayant trouvé des failles de sécurité sur la console.
Rappelons que ce n'est pas la première fois que la Switch est prise pour cible par les hackers, un développeur nommé LiveOverFlow qui avait utilisé la même faille que celle d'iOS 9.3 pour hacker la console via son navigateur Web. Cela ne permet que d'analyser la structure de la Nintendo Switch et son fonctionnement.
Par Loic, il y a 7 ans :
ça ne m'étonne que très peu quand on voit comment depuis la Wii les consoles de Nintendo se font cracker ! Mauvaise nouvelle pour Nintendo mais bonne nouvelle pour nous on va peut-être pouvoir compléter la partie multimédia de la console avec un VLC par exemple ainsi qu'un vrai navigateur Web etc. les ventes de la console risque d'augmenter si elle est crackée
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