Obsession : la sulfureuse réponse que les fans attendaient tous est enfin tombée, et risque bien de vous surprendre
Adapté du célèbre roman Damage, de la britannique Joséphine Hart, le torride programme caracole actuellement parmi les plus regardés de la plateforme au logo rouge. Si l'ouvrage n'en est pas à sa première fois à l'écran, puisqu'il a été diffusé dans les salles obscures en 1992 sous la houlette de Louis Malle, il n'avait jamais donné lieu à une série.
Un trio aussi torride que malsain
C'est maintenant chose faite grâce à Netflix, qui produit cette immorale histoire de désir. Désir qui lie un chirurgien de renom, William Farrow, à la jeune Anna Barton. Problème : cette dernière n'est autre que la compagne du fils du héros, qui ne se doute nullement de la liaison qu'entretient sa petite amie avec son géniteur.
Une belle pagaille en perspective, au cours de laquelle surviennent nombre de scènes torrides. L'une d'entre elles a tout particulièrement marqué les esprits des abonnés...
Une question brûlante
En effet, le protagoniste se met littéralement à nu lors d'une séquence très hot. L'émotion passée, les spectateurs se sont alors posés une seule et même question : Richard Armitage a-t-il oui ou non eu recours à une doublure ou une prothèse pour cette scène très frontale ? Une question à laquelle ce dernier a choisi de répondre dans le cadre d'une interview à HelloMagazine. Le comédien britannique à la filmographie impressionnante se souvient que beaucoup de membres de son entourage l'ont mis en garde lorsqu'on lui a présenté le projet. Toutefois, la perspective de la nudité et des nombreuses scènes de sexe n'ont nullement fait trembler celui qui prête ses traits à Thorin dans la trilogie Le Hobbit. Il a donc choisi d'apparaître nu, sans le moindre artifice.
Je vais l'aborder comme un Européen, comme les Français abordent le cinéma.
Pour l'acteur, les Européens - et les Français en tête - sont bien plus "détendus" face à ce type de scènes. En outre, le Britannique tisse un parallèle intéressant entre ses rôles passés, dans lesquels intervenait souvent une certaine violence, et ce nouveau projet, notant que la sexualité n'est pas du tout traitée de la même manière que la brutalité.
Je me disais "Ce n'est qu'un corps, c'est le corps humain". Il suffit de faire preuve d'un peu de lâcher-prise.
Une philosophie efficace, puisqu'il reconnaît même un côté "libérateur" à se montrer à l'écran dans le plus simple appareil.
Un soutien d'importance
Armitage revient sur un autre point de plus en plus présent quand on parle de scènes de ce type, à savoir la présence d'un coordinateur d'intimité. Si certaines stars jugent la profession plus stressante qu'autre chose, nombre d'interprètes louent son introduction sur les plateaux. L'acteur phare d'Obsession se range de leur côté, puisqu'il complimente largement le travail de Adelaide Waldrop, présente sur la série.
Il déplore, en outre, que beaucoup associent les coordinateurs à des représentants de l'ordre, et assure que Waldrop avait un point de vue "directorial". Pour lui, cette dernière était tout à la fois psychologue, réalisatrice et chorégraphe. Sa présence a, d'après l'expérience de l'acteur, permis d'explorer de nombreuses possibilités sans la moindre inhibition, rendant l'expérience de tournage agréable pour toute l'équipe et le casting... N'en déplaise aux détracteurs de cette nouvelle méthode.
Vous pouvez retrouver la saison 1 d'Obsession sur Netflix !