10 oeuvres inspirées par la saga Star Wars

Près de 40 ans après sa sortie en salles, Star Wars continue de mettre des étoiles plein les yeux de ses spectateurs. Au fil des années, la saga de George Lucas a inspiré de nombreuses oeuvres. Qu'ils s'agissent de films, de séries, de livres ou encore de bandes dessinées, nombreux sont les auteurs qui ont tourné la tête du côté de Dark Vador et sa bande pour y trouver un peu d'inspiration. Des évènements, des personnages, des univers font parfois référence à ceux de l'emblématique saga. En visionnant une oeuvre, vous avez déjà été pris d'une sensation de déjà-vu. Et pour cause, Star Wars a dû passer par là.

The Dark Knight Rises

Même si les chauves-souris et l'espace n'ont pas grand chose en commun, The Dark Knight Rises est bel et bien inspiré en partie de Star Wars. Premièrement, le film est construit sur la même base : une intrigue qui ressasse des origines tristes, le milieu du film sombre comme la nuit et la fin sur base de bataille épique. Mais là où la référence est indéniable, c'est sur l'antagoniste du film, Bane. Homme caucasien au physique imposant, portant un masque dont la voix est rauque et parsemée d'aspirateurs. Cette description ne vous rappelle rien ? En effet, ce bon vieux Dark Vador. Christopher l'avoue lui même dans une interview de 2012, "Bane possède un peu de Dark Vador."

Akira

Katsuhiro Otomo le dit lui même, Star Wars a été une des grandes influences pour Akira. Un monde apocalyptique dans lequel un héros va devoir choisir entre utiliser ses pouvoirs de façon réfléchie ou laisser place à la haine. Plusieurs scènes dans Akira laissent également entrevoir la question de l'influence, notamment celle lorsque Tetsuo se fait pourchasser par des motos volantes dans les égouts. Un moment qui rappelle Endor et la poursuite en speeder. 

Les Gardiens de la Galaxie

Un héros décrit comme l'élu, un pouvoir atypique qui lui permettra de sauver le monde du grand méchant, un ennemi capable de détruire des planètes, un Drax peu enclin au pardon, une relation entre Thanos et son disciple proche de celle d'un seigneur Sith et son protégé. A cette liste peut également s'ajouter Groot, la grosse bestiole incompréhensible et un Star-Lord version cow-boy de l'espace. Cocktail explosif qui marche toujours aussi bien. 

Alien 

Le succès de Star Wars permit aux producteurs de l'époque de se rendre compte que les films de science-fiction pouvaient être des bons filons à exploiter. 20th Century Fox décida alors de suivre le pas et de faire d'Alien une priorité. Ridley Scott, producteur du film, fut séduit par le côté sombre et impitoyable de l'espace de Star Wars. Un vide sidéral qui ne laisse pas de place aux rencontres joyeuses. Egalement au menu : les suites qui paraissent à plusieurs décennies d'intervalles comme le prouve Prometheus (2012) et Alien: Covenant (2017). 

Naguère les Etoiles

L'influence est omniprésente puisque Naguère Les Etoiles retrace les évènements de la saga Star Wars à travers un univers loufoque à la sauce médiévale. Les noms sont changés, mais les lecteurs n'auront aucun mal à reconnaitre l'Empire et leur stromtroopers version arbalétriers ainsi que Luke, Leïa, Obi-Wan ou encore Qui-Gon Jinn. L'humour y est constant et les références également. Réalisée de la main de Hervé Bourhis, cette bande-dessinée vous permet de suivre d'un nouvel oeil cette saga emblématique en commençant par le braconnier breton Yann Kersolo.

Deathstalker

Ecrit de la main de Simon R. Green, Deathstalker est le livre parfait pour les fans de Star Wars. Le héros est l'héritier d'un nom légendaire, l'Empire galactique y est impitoyable et démoniaque et le héros devient le leader de la rébellion pour se venger de l'Empire. Owen Deathstalker est un Luke Skywalker en puissance, reste à voir si lui aussi perdra la main sur la route.

Battlestar Galactica   

En 1977 sort Star Wars épisode IV: Un nouvel espoir. Après le carton que suscita l'aventure cosmique, nombreux sont les réalisateurs sortant de l'ombre, proclamant posséder le prochain fleuron du cinéma de science-fiction. Battlestar Galactica fut l'un deux, mais pour beaucoup, ce n'est qu'une pale copie du travail de George Lucas. Qui mieux que quelqu'un qui a travaillé sur Star Wars pour faire du Star Wars ?

La série fait appel à John Dykstra, le fondateur d'Industrial Light & Magic pendant un petit moment pour s'occuper des effets spéciaux du film. L'Américain quitte le navire lorsqu'on lui demande de s'engager pour quelques saisons. Des ennemis plus nombreux et mieux armés que les rebelles, un cow-boy de l'espace charmeur, un vieux sage professeur à ses heures perdues et des vaisseaux spéciaux n'ont pas mis longtemps pour mettre la puce à l'oreille des spectateurs. 

Independance Day

C'est un fait, après avoir vu Star Wars, Dean Devlin, producteur et co-écrivain d'Indepence Day s'est décidé à faire des films. L'influence est directe et le film en possède également quelques unes. En plus d'être un blockbuster regorgeant d'effets spéciaux, Independance Day possède quelques affrontements entre vaisseaux révélant l'inspiration. Des angles de caméra aux communications entre pilotes, tout est là. Il n'empêche qu'Independance Day possède un énorme plus, il y a un chien. Notoire.  

Serenity

Avant de s'attaquer à Avengers, Joss Whedon était plutôt du genre comédie spatiale. Dans Serenity, un équipage un peu farfelu dont le capitaine est un contrebandier va devoir protéger à tout prix sa vie et celle d'une télépathe de 17 ans. Incarné par Nathan Fillion, Malcolm Reynolds est un joli minois qui ne jure que par son égoïsme et ses compétences. Seulement, à la manière d'un Han Solo, il va devoir se préoccuper davantage des autres pour sa propre survie. Joss Whedon a également avoué s'être inspiré du Faucon Millenium pour le design du Serenity, le vaisseau principal.

Futurama

Ceux qui regardent Futurama le savent, la série est truffée de références à l'univers de Star Wars. R2-D2, les sabres lasers ou encore la Cantina, la série cosmique de Matt Groening semble s'en inspirer également dans ces personnages. Leela est aventureuse et intrépide (et possède un nom assez convaincant), Bender est un C3-PO sous Prozac et Zoidberg un wookie doté du don de la parole. Les personnages voyagent de planète en planète à leur guise et les clins d'oeil à l'univers de George Lucas sont bien trop présents pour être oubliés.