On a vu Désenchantée, la nouvelle série de Matt Groening
C’était sans aucun doute l’une des séries les plus attendues de l’année 2018. Et elle est enfin là, depuis le 17 août : Désenchantée de Matt Groening. Faut dire que la série avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche. D’abord, il s’agit de la première création originale du génie derrière Les Simpsons depuis Futurama en 1999. Ensuite, après la satire sociale et la SF, Groening promettait de s’attaquer à la Fantasy, un genre remis au goût du jour suite aux succès de l’adaptation du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson et de Game of Thrones par la chaine HBO. Enfin, parce que Groening officie désormais pour Netflix, et cela signifiait peut être une plus grande liberté. Nous avons vu cette première saison dans son intégralité, et on vous dit ce qu’on en pense.
Il était une fois à Dreamland
Désenchantée raconte l’histoire de la Princesse Tiabeanie, que tout le monde appelle Bean. Hantée par la mort de sa mère quinze ans plus tôt, elle passe ses journées à boire de l’alcool et à entretenir la honte de son père bourru, Zog, roi de Dreamland. Le jour de son mariage, alors qu’elle réfléchit à un énième plan pour échapper à la cérémonie, Bean rencontre Luci, son démon personnel. Pendant ce temps, à Elfwood, le pays des Elfes (en fait, on dirait plus des lutins), le jeune Elfo désire découvrir le monde, loin du bonheur factice qui règne dans son pays natal. La réunion de ces trois personnages sera le point de départ d’aventures rocambolesques.
MATT Groening se renouvelle...
Désenchantée a fait l’objet de quelques critiques négatives, certains journalistes lui reprochant un manque évident de critique sociale, qui faisait pourtant la force des deux autres séries de Groening, Les Simpsons et Futurama. Ainsi, un journaliste de Newsday écrit : « La chose la plus importante qu’il manque à Désenchantée, c’est une analyse de la société. […] La série ne s’attaque à aucun sujet fort, si ce n’est Bean, qui est une femme forte et indépendante. »
Bien sûr, le spectateur lambda qui voudrait trouver dans Désenchantée une satire sociale, comme l’a si bien fait Matt Groening dans Les Simpsons, et manière plus fine encore dans Futurama, seront pris au dépourvu. Malgré quelques rares messages politisés, le but premier de Groening avec Désenchantée n'est pas d’offrir un reflet déformé et révélateur de notre société. Si bien sûr on peut voir dans Bean une féministe, dans Zog un mauvais roi qui nous fait nous interroger sur la question du pouvoir, le showrunner semble se donner la mission de raconter une histoire, l’humour servant uniquement d’outil narratif, tandis que dans ses autres productions, l’histoire était un prétexte permettant de donner naissance à son humour cinglant.
Ainsi, dans Désenchantée, Groening raconte une histoire, chaque épisode ne pouvant être vu indépendamment des uns et des autres. D’ailleurs, les épisodes se terminent souvent avec un cliffhanger. Alors, cela peut surprendre, étant donné que Groening était habitué aux épisodes plus ou moins indépendants. Autre innovation chez le showrunner américain : la durée exceptionnellement longue des épisodes, qui atteignent tous la demi-heure, contre les vingt minutes habituelles.
… tout en gardant ce qui fait le sel de son œuvre
Cependant, les fans de Groening ne devraient pas être particulièrement déroutés. On retrouve dans Désenchantée ce qui nous a fait aimer d’un amour passionnel son œuvre télévisuelle : des crétins vraiment crétins, des scènes complètement absurdes qui provoquent le rire (ou le sourire selon l’humour de chacun) et des références à gogo.
Les fans s’amuseront à deviner ici un clin d’oeil à Game of Thrones (le Prince Guysbert s’empalant la tête sur l’épée d’un trône ressemblant étrangement au Trône de fer), ici un clin d’oeil à Disney (la chanson des Elfes rappelant celle des Nains dans Blanche-Neige et les Sept Nains, la parodie du dîner aux chandelles de La Belle et le Clochard avec deux cochons et un intestin grêle).
Le sens de la parodie de Groening est toujours au plus haut niveau. On s’amusera par ailleurs avec ces parodies des grands classiques Disney, alors que Netflix (qui a produit la série) et le studio aux grandes oreilles se livrent une guerre sans merci jusque dans le domaine de la SVOD. Enfin, autre grande qualité de Désenchantée, et qui fait de cette série un grand enchantement : son animation magnifique.
Une série à voir, et à revoir en attendant la saison 2.
Bref, j'en attendais bien plus.
le personnage de elfo est insupportable par contre
La série est creuse et fade comparé à ce que Matt Groening avait l'habitude de faire, sans être mauvaise pour autant.
En 5 ans d'existence d'Hitek, aucune critique de films ou série TV n'a été sponsorisée sur Hitek.
Ce n'est pas parce qu'on apprécie quelque chose qu'on est forcément des vendus.
Au niveau du contenu sponsorisé nous avons sur le dernier mois eu plusieurs articles League of Legends (qui sont indiqués comme "article sponsorisé") ainsi qu'un article sponsorié pour World of Warcraft.
Du coup sur plus de 400 articles rédigés sur le dernier mois, il y en a eu 9 de sponsorisés et seulement pour 2 partenaires...
Je ne trouve pas que ce soit monnaie courante, non ? (ça fait 2% d'articles sponsorisés ce n'est vraiment pas énorme et ça nous permet de faire vivre notre équipe).
Vous nous proposez des articles de bonne qualité gratuitement et y'en a qui s'en plaignent quand même !
Pour ce qui est des critiques de société, il en a quand même plusieurs ainsi que des codes d'heroic fantasy revisité a sa sauce.
Bref, I'm Elfo !!
Une série qui ne prend pas de risque , le démon devrait être bien plus trash (c'est un démon bordel) et le nain vert devrait en chier à mort.
Si tu aime perdre du temps cette série est faite pour toi public.