Oppenheimer : l'hilarant discours de Robert Downey Jr. aux Critics Choice Awards

15 janvier 2024 à 18h03 dans Cinéma

Si l'on parle souvent de la bonhomie affichée du comédien Keanu Reeves, particulièrement apprécié des amateurs de cinéma, Robert Downey Jr. figure lui aussi parmi les personnalités les plus sympathiques (du moins, en apparence) d'Hollywood. L'acteur a, une fois de plus, prouvé son sens de l'humour, et ce, dans des circonstances un peu particulières. Explications ci-dessous.

Oppenheimer : l

Un acteur de talent

Très récemment, nous vous partagions les déclarations de l'ancien interprète du fameux Iron Man, qui admet penser que le rôle de Tony Stark compte comme l'une de ses meilleures performances. Malheureusement, il estime que sa prestation a été en quelque sorte invisibilisée par le genre super-héroïque, dans lequel s'inscrivent les films en question. Reste à savoir si les frères Russo, qui ne tarissent pas d'éloges quant au travail du comédien, finiront par lui proposer de faire son grand retour dans l'espoir de sauver les meubles...

Lewis Strauss

Depuis la fin de sa longue histoire avec Marvel, le comédien a bien entendu continué de s'illustrer dans divers projets. Très récemment, il prête ses traits au politique Lewis Strauss, protagoniste d'importance dans Oppenheimer, biopic à succès de Christopher Nolan. Le personnage, inspiré de l'homme bien réel qui fut notamment président de la Commission américaine de l’énergie atomique, tient un rôle majeur dans le projet porté par Cillian Murphy. Son inimitié à l'égard du scientifique est ainsi scrutée et décortiquée au fil du long-métrage. Une performance saisissante de Downey Jr., qui lui vaut de nombreuses nominations en cette saison de cérémonies.

Une prise de parole décapante

Comme le rapporte le Hollywood Reporter, ce dimanche, celui qui a prêté ses traits au Docteur Dolitle a eu l'honneur de se voir remettre le prestigieux Critics Choice Award du meilleur acteur dans un second rôle. Il l'emporte ainsi sur de sérieux concurrents : Sterling K. Brown (American Fiction), son ancien collègue Mark Ruffalo (Pauvres Créatures), le grand Robert De Niro (Killers of the Flower Moon), Ryan Gosling (Barbie) et Charles Melton (May December). Un sacre pouvant bien présager d'une victoire aux Oscars, qui seront diffusés la nuit du 11 mars 2024. Robert Downey Jr. est alors, comme le veut la coutume, monté sur scène afin de prononcer son discours de remerciements. Toutefois, le public ne devait pas vraiment s'attendre à ce que la star avait prévu pour l'occasion...

Je veux juste partager avec vous quelques-unes de leurs réflexions au fil des ans.

En effet, en acceptant le trophée, le comédien n'a pu s'empêcher de glisser qu'il était un grand amateur des critiques... Et, par chance, avait encore en tête plusieurs retours des membres de la célèbre association organisant l'événement. Des souvenirs vivaces, qu'il a tenu à aborder avec ironie, en qualifiant une partie de "tellement poétique". Voici quelques drolatiques exemples évoqués par l'acteur américain : "Le premier ressemble à un Haiku : "Débraillé, désordonné et paresseux", "tel Pee-Wee Herman sortant d'un coma" - il s'agit d'un personnage de fiction bien connu en Amérique, homme-enfant perpétuellement joyeux et insouciant campé par Paul Reubens.

Strauss

Outre ces deux retours effectivement peu gratifiants, l'acteur poursuit sans se démonter : "Celui-là émanait d'un Britannique : "un gaspillage de talent déconcertant". Il garde finalement le "meilleur" pour la fin, à savoir "aussi amusant qu'un pet au lit"... Comme le prouve le discours inspiré de Robert Downey Jr., on ne peut malheureusement pas plaire à tout le monde ! Il s'agit en tout cas d'un témoignage frappant de la réalité des comédiens, pouvant tout à la fois être portés aux nues ou descendus. Le tout est, comme le montre Downey Jr., d'être capable de s'en amuser...

Moi c'est Marie-Mathilde (mes parents n'ont pas réussi à choisir). Auteure-scénariste, j'ai été plongée dans la marmite de potion cinématographique par ces derniers - et notamment ma mère, qui m'a emmenée au cinéma voir Le Seigneur des Anneaux à l'âge de quatre ans. Quand j'étais petite, j'épluchais les magazines sur le 7e art. Même si je ne suis toujours pas bien grande, me voilà désormais passée de l'autre côté du miroir, et sans pilules de surcroît ! Aussi bien émue par Orgueil et Préjugés que Kill Bill, grande amatrice de thrillers et autres récits d'enquêtes, j'aime particulièrement écrire sur ce qui se rapporte à la littérature, aux séries et au cinéma - et me tiens toujours à l'affût des nouvelles sorties.

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Commentaires (2)
Et une raison de plus de l'aimer, une !!
photo de profil de Hermione Par Hermione, il y a 10 mois Répondre
Mais ces critiques se rapportent à quand ?
Car si ça date d'avant Iron Man, quand il était toxico, oui plusieurs de ses rôles de l'époque méritent ses épitaphes.

Et oui, c'était un des meilleurs persos du MCU, en grande partie grâce à la très bonne interprétation de Downing (qui revenait aussi de loin) et pourtant 2 des 3 films Iron Man sont parmi les pires des 4 premières phases. Donc...
photo de profil de Papy_Mougeot Par Papy_Mougeot, il y a 10 mois Répondre
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