Big Brother a encore frappé. Google a permis l'arrestation d'un pédophile grâce à ses logiciels d'analyse de boites email. Un outil que le géant de l'informatique n'a jamais caché à ses utilisateurs.
Depuis sa création Google n'en finit plus de monter en puissance. La firme de Mountain View est aujourd'hui présente sur de très nombreux marchés et cela devrait encore continuer. Pourtant les méthodes du géant américain sont tout de même contestables. Il utilise des systèmes de scan d'emails qui permettent de faire correspondre des publicités à votre profil. Cette façon de faire n'est pas cachée au grand public. Depuis le mois d'avril dernier les conditions d'utilisation l'indiquent : "Les systèmes automatisés analysent votre contenu pour le bien de la publicité, la personnalisation et la sécurité".
Des robots s'occupent donc de traquer vos mails, mais ne le font pas à mauvais escient. Google utilise aussi un service de numérisation d'images automatisé qui permet de trouver les images pédopornographiques diffusées sur le net. Encore une fois, personne ne voit les images, c'est bien un robot qui fait le boulot. Quand les deux services se recoupent cela peut donner des résultats intéressants. Récemment ils ont permis de retrouver un pédophile qui sévissait sur Internet.
Cet homme n'était pas inconnu des services de Police. Il avait déjà été reconnu coupable de pédophilie après une agression sexuelle sur un garçon de 8 ans en 1994. Quand Google a identifié une image pédopornographique envoyée depuis la messagerie du suspect, l'entreprise a immédiatement contacté le centre de protection de l'enfance. Le centre a par la suite prévenu la police qui a procédé à l'arrestation de l'homme déviant.
Une histoire qui se termine bien, mais qui nous laisse tout de même dans l'interrogation. Les services peuvent détecter des images pédopornographiques, mais qui nous dit qu'un jour ils ne chercheront pas d'autres contenus et ainsi nous enlever notre droit à la vie privée ? Big brother is watching you guys...
Par Eddy, il y a 10 ans :
Merde ils ont donc vu les photos de ma bite...
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