PlayStation Now : Sony passe à l'abonnement dès 20 dollars

Attendu de pied ferme en Europe, le PlayStation Now ravi déjà les Américains et les Canadiens. Enfin, c'est vite dit puisque la location des jeux vidéo est assez chère. Sony a décidé d'y remédier.

Disponible depuis plusieurs mois aux États-Unis et au Canada, le service PlayStation Now de Sony permet de jouer à des jeux vidéo d'anciennes générations, notamment PlayStation 3, PlayStation 2 ou PlayStation, sur la nouvelle console de salon de Sony, sur certaines TV Bravia, sur PlayStation 3, PlayStation Vita et sur PlayStation TV via un service de streaming. Grâce à un service de cloud, il est possible de jouer à un jeu sans posséder la bonne console de jeu en question.

Un service actuellement en test aux États-Unis qui reste assez coûteux pour les utilisateurs. En effet, Sony propose uniquement la location de jeux vidéo pour le moment et cela grimpe assez vite, dès 2,99 dollars pour quatre heures de jeu. Prenons par exemple le jeu vidéo Final Fantasy XIII-2. Pour y jouer sur PlayStation Now, il faut débourser 7,99 dollars pour une semaine, 14,99 dollars pour un mois, et 29,99 dollars pour trois mois.

Ainsi, Sony a décidé de riposter et a annoncé que son système économique pour le PlayStation Now changera dès le 13 janvier aux États-Unis. Les utilisateurs pourront désormais profiter d'un abonnement d'un mois pour seulement 19,99 dollars et d'un abonnement de trois mois pour 44,99 dollars. Le catalogue proposé contiendra uniquement des jeux vidéo issus de la console Sony PlayStation 3 pour l'instant, mais ils seront très nombreux. Il y aura effectivement plus de 100 titres comme God of War : Ascension, Uncharted: Drake's Fortune, Bioshock Infinite, Batman : Arkham City ou encore NBA 2K14 et The Last of Us. L'accès au catalogue sera illimité et Sony proposera même un accès gratuit durant 7 jours pour tester le service. Le service par abonnement sera proposé uniquement sur PlayStation 4 pour l'instant.

En attendant, Sony n'a pas indiqué l'arrivée du service en Europe, mais apparemment il semblerait que les infrastructures réseau européennes ne soient pas suffisantes pour permettre un accès convenable au service. Il ne reste plus qu'à patienter.