Dans les MMORPG, nombreux sont les utilisateurs qui choisissent un avatar de sexe opposé au leur. Une étude explique comment ils peuvent être reconnus.
Lorsqu'un joueur masculin décide de choisir un personnage féminin dans le jeu World of Warcraft, certains signes de son identité sexuelle demeurent visibles et cela permet de reconnaître le sexe de la personne qui utilise l'avatar. C'est ce qu'on pu démontrer des chercheurs de différentes universités (Concordia, État du Colorado, Syracuse, Toronto et Hofstra) dont l'étude a été publiée dans la revue Information, Communication and Society.
Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés au comportement de 375 joueurs lors d’une quête dans World Of Warcraft spécialement conçue pour le test. Parmi les participants, 23% des hommes ont choisi un avatar féminin et seulement 7% des femmes ont choisi un avatar masculin. Les mouvements, les discussions ainsi que les clics des joueurs sur les objets interactifs ont été enregistrés au cours de l'étude. Les chercheurs se sont alors attardés au langage utilisé et les mouvements en ligne pour voir si l'identité sexuelle pouvait transparaître chez les joueurs qui avaient choisi un avatar de sexe opposé.
Ce qui est étonnant c'est que les chercheurs se sont aperçus que les hommes avec un avatar féminin utilisent un langage plus émotionnel avec l'emploi de smileys que ceux avec un avatar du même sexe. Mais ce sont dans les mouvements que les hommes avec un avatar féminin se trahissent. En effet, ils gardent de la distance par rapport au groupe avec lequel ils évoluent et reculent plus souvent, en comparaison avec les femmes qui prennent un avatar féminin. Enfin, les avatars féminins qui cachent des hommes ont tendance à plus sauter. Les chercheurs indiquent trois hypothèses, le désir d’attirer plus l’attention, de vouloir incarner un personnage peu sérieux, ou d'envoyer un message pour signaler le véritable genre du joueur.
L'étude montre que les hommes utilisant des avatars de sexe opposé ont tendance à "renforcer les notions idéalisées de l’apparence et de la communication féminine". L'un des auteurs de l'étude explique qu'"il est possible que les hommes qui choisissent un avatar du sexe opposé ne cherchent pas nécessairement à masquer leur identité hors ligne".
Par Daill, il y a 10 ans :
Normal, les elfettes de la nuit ont de sacrés boobies.
Répondre à ce commentaire