Prey : nos nouvelles impressions enjouées + 9 minutes de gameplay inédit

En février dernier, nous nous étions rendus dans les locaux de Bethesda à Paris pour tester Prey, le prochain titre des studios texans d'Arkane Studios. Ce mois-ci, rebelote mais pour une version plus avancée du jeu. La première mouture proposée était consacrée aux débuts du jeu, quand celle sur laquelle nous avons eu l'occasion de poser les mains, nous emmenait plus de 2h après. 

Bien évidemment, ce qui suit pourrait s'avérer être un spoil, que ce soit au niveau de l'intrigue, des pouvoirs ou du jeu en général.

Les Typhons, attachants au possible

Pour cette nouvelle mouture, Morgan Yu était de retour, plus déterminé que jamais à savoir ce que veulent les Typhons, les aliens un peu particuliers de ce Prey. Qui dit plus de 2h après le début, dit nouvelles armes, nouveaux monstres et surtout, nouveaux pouvoirs. Et là, Prey affine son gameplay. En février, nous n'avions accès qu'aux pouvoirs du côté humain de la chose. Cette fois-ci, place au côté alien. Morgan Yu est un cobaye dont le passé est assez flou, mais inscrit dans la sphère familiale, notamment grâce à votre frère.

Une fois que vous avez revêtu le Psychoscope, vous pouvez assimiler les pouvoirs des Typhons en les scannant, tandis qu'ils sont encore vivants. Bien évidemment, tenter de scanner un alien tueur de façon discrète peut s'avérer un tantinet compliqué. Cependant, la récompense en vaut la chandelle. Et pour cause, au fur et à mesure de votre avancée et de votre exploration de la station, vous mettrez la main sur des Nanobots, des appareils qui vous offrent la possibilité d'acquérir certains pouvoirs une fois que vous les enfoncez dans votre oeil. 

Pour l'acquisition des pouvoirs alien, la scène est moins gênante puisque l'ajout se fait d'une manière moins contrôlée et plus abrupte. A mesure que vous combattez ces bestioles, vous pourrez utiliser leurs armes contre elles. Les mimics prennent l'apparence de tasses de café ? Pas de souci, faites la même chose et piégez les. Quant aux Fantômes, intouchables durant la première phase de test, ils se révèlent être de sacrées épines dans le pied. Et pas la petite épine si vous voyez ce que je veux dire.

Leur pouvoir : lancer des boules d'énergie qui exploseront au contact d'un objet, qu'il s'agisse de votre environnement ou de votre peau. Une fois analysés, vous pouvez, vous aussi, faire la même chose et ce pouvoir s'avère fatal. Qui plus est, il ne consomme pas de munitions, et ça, c'est d'un bonheur sans nom. Cependant, plus vous obtiendrez de pouvoirs côté Typhons et plus vous tendrez de leur côté. Les aliens auront tendance à davantage vous viser quand les tourelles débuteront même leurs attaques contre vous. Veillez bien à garder l'équilibre ou allez-y à fond dans le typhon (désolé).

Une guerre sans merci

Car oui, dans Prey, les munitions sont presque aussi rares que les armes à feu dans Skyrim. Les Typhons ont la dent dure et requièrent un paquet de balles avant de tomber. Quant au canon GLUE, l'emprisonnement d'ennemis n'est que temporaire, ne vous laissant que peu de temps pour frapper vos ennemis à coups de clé anglaise. Malgré cela, vous pouvez créer vos munitions via certains ateliers, dissimulés dans des bureaux à travers la station. Cependant, les munitions sont chères et les ressources plutôt limitées. La boule d'énergie du Fantôme s'avère être une solution de choix et accessible à un prix raisonnable, pouvoir recommandé donc.

Côté arme pure et humaine, nous avons eu le droit d'expérimenter un pistolet équipé d'un silencieux et une arbalète pour enfants, avec ses carreaux en mousse. Pourquoi une arbalète pour enfants ? Eh bien chacun ses hobbies n'est-il pas ? Plus sérieusement, c'est pour accéder aux écrans d'ordinateur parfois protégés par un arc électrique ou un alien repoussant. Par ce biais, vous pouvez tranquillement tapoter sur l'écran pour exécuter une commande ou lire vos mails. 

Une famille bonne à étrangler 

Du côté du scénario, cette nouvelle part de gameplay apporte peu de réponses, mais soulève surtout des questions. Notre frangin est toujours là à nous guider et nous offre quelques réponses sur les évènements qui prennent part dans la station. Cependant, l'arrivée d'êtres humains vivants en chair et en os, les premiers depuis la catastrophe permettent de discuter avec quelqu'un et ainsi assouvir cette soif de solitude impromptue. L'arrivée nouvelle d'un Tisseur (de la même manière que le Fantôme pour la première partie) offre une nouvelle problématique, celle de cette énergie jaune qui recouvre certaines parties de la station.

Là où Prey marque des points, c'est sur l'ambiance, qu'elle soit visuelle ou sonore. Casque sur les oreilles, vous êtes plongés dans un monde vide et froid où vous avez plus de chances de dégoter un tournedos saignant qu'un être humain allié. La musique, oppressante, peut également s'avérer être une aide précieuse comme une entourloupe de qualité. Tantôt elle vous guide, par le biais d'indices sous la forme de bribes sonores, tantôt elle vous met sous pression, vous laissant croire qu'un ennemi est dans le coin, alors que le complexe est vide. 

Prey n'a pas semblé être un jeu simple. Les Typhons pardonnent peu et leur téléportation les rend difficilement prévisibles. Pour le moment, le titre de Bethesda n'a dévoilé qu'une partie de son bestiaire et les Fantômes s'avèrent être un léger calvaire, sans pouvoir. Toutefois, la durée de vie du titre n'a pas été dévoilée, mais devrait s'avérer être une bonne, à en croire les bruits de couloir. Quant à sa date de sortie, cette dernière reste inchangée et se situe au 5 mai prochain, sur PS4, Xbox One et PC.