Quand la peau de cadavres chinois sert à la fabrication de produits cosmétiques
La nouvelle n'est pas récente puisqu'elle date de 2005. Mais vu que Hitek n'existait pas à cette époque, on s'est dit qu'on pouvait vous rapporter les faits. D'autant qu'ils sont pour le moins WTF. En effet, une étude menée par The Guardian a conclu qu'une société cosmétique chinoise utilisait la peau des condamnés à mort exécutés pour fabriquer des produits cosmétiques à destination de l'Europe.
Selon l'enquête du Guardian, les employés de la firme de cosmétiques récupéraient le collagène contenu dans la peau, mais également dans les os et les tendons. Une pratique réalisée sur les condamnés à mort, mais également sur les foetus avortés. Pire encore, les produits réalisés avec le collagène ainsi récupéré, étaient destinés au marché européen à travers divers produits anti-vieillissements. Suite à de telles découvertes, le ministère de la Santé britannique avait souligné l'importance de mettre en place de nouvelles réglementations. Des réglementations qui doivent passer par une action de la Commission européenne. Si l'étude date d'il y a près de dix ans, de telles procédures sont très longues à mettre en place et même si certaines décisions ont été prises sur les produits en provenance de Chine, ces pratiques pourraient être encore courantes. D'autant que le marché de l'industrie cosmétique et de la chirurgie plastique est beaucoup moins réglementée que celle du médicament.
Notez que le prélèvement de la peau des condamnés est une pratique assez courante en Chine puisqu'en 2001, un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi, avouait avoir prélevé la peau d'un condamné exécuté alors que son coeur battait encore. Le médecin affirmait aussi "avoir participé aux prélèvements d'organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d'exécution." Vous n'allez plus jamais voir votre crème anti-rides de la même manière.
Bon appétit si vous êtes à table !