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​Quentin Tarantino : clash of guns, retour sur une filmographie d'exception

De Gaetan Desrois - Posté le 11 janvier 2016 à 11h09 dans Cinéma

À loccasion de la sortie du huitième film de Quentin Tarantino, The Hateful Eight, focus sur la carrière dun des plus grands réalisateurs dHollywood. Et on commence par les morts les plus emblématiques de la filmographie de Monsieur Tarantino. Et n'oubliez pas de répondre à notre sondage en fin d'article. 

1- 1992 : Reservoir Dogs

Dès la scène dintroduction de son premier film, Tarantino pose la base de ce qui deviendra son style. Souvenez-vous : des gangsters assis autour dune table de restaurant, discutant de Like A Virgin et des pourboires. Des dialogues incisifs, où toutes les répliques sont cultes"Cette chanson, cest une métaphore sur les grosses queues." "Si tu me flingues en rêve, tu me demandes pardon en te réveillant." "Il a raison ce type, rends-moi mon dollar, merde.Vous connaissez la suite autant que moi : le hold-up quils avaient prévu échoue. La raison : lun dentre eux a trahi la bande. Mais qui ? 

reservoir

Grand amoureux de cinéma, Tarantino fait un hommage saisissant aux films de gangsters qui ont marqué sa jeunesse. On avait rien vu de tel depuis Scarface de Brian de Palma ou Les Affranchis de Martin Scorsese. Mais Tarantino ne se satisfait pas dun simple hommage. Dans ce premier film, on note son ambition de devenir lun des plus grands réalisateurs de lhistoire du cinéma. Il façonne un style aussi audacieux quaddictif : des scènes et des répliques cultes à la pelle, où lhumour côtoie lultra-violence. Mr. Blonde coupant loreille dun policier en dansant sur Stuck in the middle with you des Stealers Wheel, ça vous parle ? Entouré dacteurs exceptionnels, Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi, Tarantino mène sa petite bande dans un film sans merci, pour le plus grand bonheur de tous. Un film extraordinaire !

2- 1994 : Pulp Fiction

Pour son deuxième film, Quentin Tarantino frappe fort. Il signe en 1994 le film culte de toute une génération, Pulp Fiction. Lhistoire croisée de deux malfrats (magistralement interprétés par Samuel L. Jackson et John Travolta), dun boxeur (Bruce Willis), dun parrain (Ving Rhames), dune camée (Uma Thurman) et de deux braqueurs amoureux (Tim Roth et Amanda Plummer), le tout raconté de façon non-linéaire. Diagnostic : un chef doeuvre intemporel, où tout est parfait. Violence et humour, tout y est ! 

pulp

Pour son deuxième film, Tarantino renouvelle lhommage aux films de gangsters. Mais cette fois avec la volonté ferme de révolutionner le genre lui-même. Le lieu de laction (la jungle de Hollywood) nest pas anodin ! Tarantino veut changer à jamais notre vision du cinéma. Et il y a arrive parfaitement. Pulp Fiction est le film qui définit le mieux le cinéma de Tarantino. Le mélange humour/violence fonctionne parce quils trouvent un équilibre surprenant : chaque tonalité est contrecarrée par lun ou lautre de ces pôles. Vince Vega explosant la gueule du jeune Marvin sans le faire exprès est un parfait exemple de ce style unique au monde. Le film a été couronné de la Palme dOr et de lOscar du meilleur scénario original. Et cest mérité !

3- 1997 : Jackie Brown

Troisième film de Quentin Tarantino, Jackie Brown est sans aucun doute son film le moins violent. Daucun dirait quil sagit aussi du moins tarantinesque, mais ce serait faire une erreur grossière. Sil na pas eu le succès des deux précédents films, cest une injustice sans nom. Parce que Jackie Brown est sans aucun doute un film de Quentin Tarantino, et ce même sil sagit de son seul scénario (très librement) adapté (Punch Creole dElmore Leonard). On y retrouve ses longs dialogues savoureux, son humour corrosif, ses morts laissés par-ci par-là. Comme dhabitude, la BO est remarquable : quel plaisir d’écouter Tennessee Stud de Johnny Cash ou voir Pam Grier chanter sur Across 110th Streede Bobby Womack. 

brown

Jackie Brown est à la fois le premier film damour de Quentin Tarantino, mais aussi, et surtout, son premier film politique. En rendant hommage aux films de Blaxploitation, le réalisateur américain met sur le devant de la scène une partie importante de la population américaine malheureusement trop spoliée : les noirs-américains. Dailleurs, le rôle de Samuel L. Jackson (second rôle pour un film de Tarantino !) est éloquent. Le marchand darmes quil interprète explique à un prêteur pour cautions quavec sa couleur de peau, il est obligé de passer par un blanc pour payer 10.000 dollars, sinon ça attire les soupçons. Un grand film, avec un Jackson incroyable (comme dhabitude !), une Pam Grier rayonnante. Dailleurs tout le casting fait rêver : Robert de Niro, Bridget Fonda, Michael Keaton, Robert Forster. 

4- 2003/2004 : Kill Bill

Après une absence de six ans, Tarantino revient sur le devant de la scène avec son film le plus ambitieux : Kill Bill. Le réalisateur de Reservoir Dogs et de Pulp Fiction avait déjà le statut de réalisateur culte. Mais avec ce diptyque racontant la vengeance sanglante de la Mariée (Uma Thurman est INCROYABLE !) contre ceux qui lont laissée pour morte à son mariage, Tarantino est projeté dans le rang des légendes du cinéma. Ce film hyper-violent est en vérité la plus belle histoire damour du cinéma contemporain. Histoire damour entre la Mariée et Bill dabord ; histoire damour entre Tarantino et le cinéma ensuite. Sil rend hommage aux films de chanbara (comme le sublime Lady Snowblood de Toshiya Fujita) et aux films daction hongkongais, il nen demeure pas moins révolutionnaire dans son approche du genre. Des dialogues incisifs, des dialogues cultissimes, des scènes extraordinaires : Kill Bill est sans aucun doute lun des meilleurs films des années 2000. 

kill bill

Le casting, la BO (qui na pas eu la gorge nouée en écoutant Nancy Sinatra chanter Bang Bang ?), la réalisation, tout est parfait dans ce film grandiose, où le film de sabre côtoie lanime et le western spaghetti. Avec Kill Bill, Tarantino nous donne le coup de grâce, et met (presque) tout le monde daccord ! Certains considèrent dailleurs quil sagit de son dernier grand film (bien que cette affirmation me semble erronée). 

5- 2007 : Boulevard de la Mort

Boulevard de la Mort (Death Proof en anglais) est considéré par Tarantino himself comme étant son film le moins bon (voir larticle : Devinez quel est le pire et le meilleur film de Quentin Tarantino). Pourtant, précise-t-il : a ne veut pas dire quil est mauvais, simplement que cest le moins bon.Si certaines personnes voient dans Boulevard de la Mort un mauvais film, je ne suis pas daccord avec eux. Boulevard de la Mort est un très bon film. Stuntman Mike, le personnage brillamment interprété par Kurt Russell, est génial ! Les actrices Zoë Bell et Rosario Dawson sont rayonnantes dans leurs rôles de femmes puissantes, made in Tarantino. De lhumour, de la violence et des dialogues incisifs, voilà un cocktail explosif !

boulebard

Alors comment expliquer le faible succès du film ? Sans doute à cause du type de films auquel Quentin Tarantino rend hommage. Après avoir exploré les films de gangsters, de la Blaxploitation et de chanbara, le réalisateur surdoué propose un film de série B. La série B est très contraignante : faible budget, pas de promotion publicitaire. Il nempêche que Death Proof est en vérité un des films les plus maturs de Tarantino. En effet, avec cette bande de filles bien décidées à se venger dun homme violent, il fait lapologie dun féminisme révolutionnaire. Je rapproche dailleurs Death Proof à Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !, un film de Russ Meyer sorti en 1965, et qui raconte lhistoire de trois femmes enragées dans des voitures qui font rêver. 

6- 2009 : Inglourious Basterds 

En 2009, Quentin Tarantino nous livre son sixième chef doeuvre, et lun de ses plus grands succès. Il suffit de voir la scène dintroduction pour reconnaître quInglourious Basterds est lun des films américains les plus importants du cinéma. On y découvrait lacteur autrichien Christoph Waltz, dans le rôle du colonel nazi Hans Landa, discutant en français et en anglais. Le charisme magnétique de lacteur autrichien, la richesse du dialogue, la pression qui monte en flèche jusqu’à ce que ça explose, tout le cinéma de Tarantino est contenue dans cette seule scène. Une scène ahurissante. Une scène comparable à la scène finale de Pulp Fiction, où Samuel L. Jackson parle à Tim Roth au restaurant. Surprise : des scènes comme ça, il y en a à la pelle, dans Inglourious Basterds. La scène du restaurant, où Hans Landa parle à Shosanna Dreyfus, et la scène de la cave. Pro-di-gieux !

basterds

Ce film, qui rend hommage — cette fois-ci — aux films de guerre, notamment à The Inglorious Bastards (en français : Une poignée de salopards) de Enzo G. Castellari et Les Douze Salopards de Robert Aldrich, confirme le tournant pris par Quentin Tarantino avec Death Proof : devenu plus mature, il fait des films plus littéraires et plus ouvertement politiques. Dans cette uchronie (SPOIL : Hitler est tué à la fin), le réalisateur américain sappuie sur le colonel Hans Landa pour montrer comment on écrit lHistoire. Ce chef doeuvre a gagné de nombreuses récompenses, dont lOscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour Christoph Waltz.

7- 2012 : Django Unchained 

Après le succès immense dInglourious Basterds, Quentin Tarantino revient en 2012 avec un chef doeuvre absolu, son plus grand succès au box-office : Django Unchained. En racontant les aventures dun esclave et dun chasseur de prime allemand, respectivement interprétés par Jamie Foxx et limmense Christoph Waltz, Tarantino dénonce le racisme qui gangrène aujourdhui encore les États-Unis dAmériqueCe film, qui rend hommage aux westerns-spaghettis de Sergio Leone (Pour une poignée de dollarsEt pour quelques dollars de plusLe Bon, la Brute et le TruandIl était une fois dans lOuestIl était une fois la révolutionIl était une fois en Amérique) et de Howard Hawkes (Rio Bravo), est une perle cinématographique, un film extrêmement violent, drôle, émouvant. Bref, magnifique ! À chaque décennie, Quentin Tarantino donne un film culte. Les années 90 : Pulp Fiction. Les années 2000 : Kill Bill. Les années 2010 : Django Unchained.

django

Servi par une bande-son magnifique, où Ennio Morricone côtoie John Legend (Who did that to you ?), Brother Dege (Too old to die young) et les rappeurs Rick Ross (100 Black Coffins) et 2Pac (Unchained), le film nous donne un coup de grâce aussi redoutable que Pulp Fiction. Le casting du film est époustouflant : on se souviendra surtout des interprétations extraordinaires de Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio (méconnaissable !) et Samuel L. Jackson (lui aussi méconnaissable !). 

8- 2015 : The Hateful Eight  (SPOOOOOIIIIIILLLLL)

Pour son huitième, Quentin Tarantino décide de retourner au western. Mais comme dhabitude, il va là où on lattend le moins. Si Django Unchained était surtout tourné en extérieur, The Hateful Eight (en français : Les Huit Salopards) est un (presque) huis-clos de trois heures. Pari risqué pour Tarantino, mais quil réussit HAUT LA MAIN ! Le réalisateur est entouré dun casting exceptionnel, et vraiment tarantinesque : Samuel L. Jackson (Pulp FictionJackie Brown, cameo dans Kill Bill, voix-off dans Inglourious BasterdsDjango Unchained), Kurt Russell (Death Proof), Walton Goggins (Django Unchained), Tim Roth (Reservoir DogsPulp Fiction), Michael Madsen (Reservoir DogsKill Bill), Bruce Dern (Django Unchained), James Parks (Kill BillDeath ProofDjango Unchained), Zoe Bell (Death Proof), Danna Gourrier (Django Unchained), Lee Horsley (Django Unchained). Nouveaux arrivés sur la planètee Tarantino : Demian Bichir, Channing Tatum et lincroyable Jennifer Jason Leigh, nouvelle femme puissante dans la filmographie du réalisateur. 

hateful

Dans ce film, qui tient à la fois de lhommage au western-spaghetti et des Dix Petits Nègres dAgatha Christie, ainsi quau remake du film dhorreur de John Carpenter The Thing (film qui joue sur la parano dans un monde de glace, dans lequel Kurt Russell joue, et dont la musique fut composée par Ennio Morricone) de Reservoir Dogs, Tarantino se veut plus politique que dans ses trois films précédents. En mettant huit personnages armés dans une pièce dont ils ne peuvent s’échapper, le réalisateur fait une allégorie de lAmérique actuelle, où tout le monde déteste tout le monde. Principales victimes de cette ire collective : les noirs et les femmes, incarnés par Samuel L. Jackson (qui livre ici sa meilleure performance depuis Pulp Fiction) et Jennifer Jason Leigh. Même la gentille Minnie, laubergiste noire, à la gentillesse extrême, trouve le moyen de détester (SPOIL) les Mexicains. Tarantino trouve dans ce film loccasion de parler des violences policières envers la population noire-américaine. Samuel L. Jackson dit à un moment : "Le seul moment où les noirs sont en sécurité, cest quand les blancs sont désarmés." The Hateful Eight fut très injustement méprisé par la critique cinématographique. Cest du Tarantino pur-jus ! Avec son lot de scènes cultes (les deux monologues de Samuel L. Jackson, la scène de pendaison), son humour noir corrosif, ses dialogues EXTRAORDINAIRES, et sa violence provocatrice, The Hateful Eight est sans aucun doute son film le plus absolu. Peut-être bien un de ses meilleurs films. Jamais le cinéma de Tarantino navait été aussi violent, ni aussi sombre. Certains critiques lui reprochent d’être trop nihiliste. Mais ont-il vraiment compris le film ? La clé du film, cest le duo Samuel L. Jackson / Walton Goggins, le noir-américain et le shérif. (SPOIL) La fin du film, où les deux acteurs sont allongés sur le lit de la mercerie, salie par le massacre qui a eu lieu dans les 50 dernières minutes, nest-il pas le signe dun espoir dune réconciliation entre la police et les personnes noires quelle opprime, malgré toute la violence qui a jalonné leur histoire ? Bref, The Hateful Eight est un chef doeuvre tel quon en a rarement vu au cinéma.

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Mots-Clés : carrièrequentin tarantinofilms

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Avis des internautes sur le film The Hateful Eight (22)
pic

Dernier avis positif

Par Kiwi, il y a 8 ans

Énormissime. A voir absolument.

C'est pas le meilleur des Tarantino pour moi, mais en même temps, chaque film a son charme.… » lire la suite

Sa note :

10
VS
pic

Dernier avis négatif

Par k, il y a 8 ans

bof

Sa note :

4
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Commentaires (17)

Par jeanLucasec, il y a 8 ans :

Quelle filmographie de dingue tout de même

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Par Alexiwan, il y a 8 ans (en réponse à jeanLucasec):

une liste assez courte, mais qui se distingue par une qualité hors norme !!

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Par Kei, il y a 8 ans :

Cet homme es un très grand réalisateur et scénariste.
Toutefois; il semble prendre de plus en plus la grosse tête et se fait mal voir de son public d'année en année.
Que cela fasse son charme ou non; espérons qu'il garde son génie. Après tout; je ne vais pas voir un film en fonction de la vie privée de son réalisateur. ;)

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Par Bengt, il y a 8 ans :

Pulp Fiction...

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Par test, il y a 8 ans :

Pour Death Proof, vous avez oublié de mentionner Mary Elizabeth Winstead (celle qu'on voit sur la photo), qui est terriblement sexy en cheerleader ! *_*

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Par Blitzz, il y a 8 ans (en réponse à test):

La scène du tueur qui poursuit la proie et la proie deviens le tueur juste épique !

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Par Thaar, il y a 8 ans :

C'est difficile de choisir un film préféré, mais j'apprécie particulièrement Pulp Fiction => Django Unchained => Inglourious Basterds => Kill Bill

A voir dans ce top 4, où se placera son dernier chef d'oeuvre. (j'ai pas pu le voir ce week, report au suivant !)

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Par Moi-même, il y a 8 ans via l'application Hitek :

Réservoir dogs quand meme

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Par Araquiel, il y a 8 ans :

Devoir choisir entre Pulp Fiction, Inglourious Basterds et Django, mais vous êtes quelle genre tyran ??!

Aller pour la route : Oh le con j'ai buté Marvin !

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Par rmnrichard, il y a 8 ans :

Est ce que j'ai vraiment lu "2pak"? Mes yeux brulent... Ne s'agirait-il pas plutot de 2pac?
(BO de Django)

PS: sinon merci pour ce super article !

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Par Kurioman, il y a 8 ans :

Pulp fiction de tres loin le meilleure, Mais j'attend vraiment beaucoup de the hatefull 8 qui j'espere sera meilleure que Django, mon deuxieme préféré :P

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Par Aqrave, il y a 8 ans :

les 8 salopard je le trouve particulier, mon préféré je crois
mais du coup pour être sur, je vais tous me re-mater

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Par Blitzz, il y a 8 ans :

Franchement j'ai adoré le boulevard de la mort c'est son unique film dans ce thème et la poursuite des meuf qui veulent chopé le pauvre tueur ça en fais déjà un film épique xD

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Par Hum, il y a 8 ans :

Pulp Fiction / Reservoir Dogs / Hateful Eight

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Par FindeLost, il y a 8 ans :

Vous avez oublier de préciser Groom service. Car si ce film n'est pas entièrement realisé par Tarantino ( 4 petites histoire relié par le Groom pour un film de 1h30 ) la dernière histoire réalisé par Tarantino , avec au casting Tim roth , Tarantino , et Bruce willis n'est pas a négligé , dur pur Tarantino , absolument genial :)

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Par Turbolay, il y a 8 ans :

Y'a des petits problèmes de phrases dans votre texte, surtout dans le paragraphe sur BDLM.
A part ça très bon article!

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Par TERRORISTRUMP, il y a 6 ans :

Une des seules solutions est que les djihadistes débarquent aux USA et se servent dans chaque maison américaine en bois sont bourré de leur arsenal... sauf que les djihadistes sont piloté par Washington!

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