Disney : ce film culte serait impossible à faire aujourd'hui selon son réalisateur
Si pour certains, Disney progresse, pour d'autres, il régresse. Certains longs-métrages "audacieux" sortis au XXe siècle ne pourraient plus être tournés aujourd'hui. Le réalisateur d'un film culte des années 80 affirme qu'un des personnages de l'époque ne serait plus toléré aujourd'hui par les studios... Dites-nous ce que vous en pensez en commentaire !
Aujourd'hui, ce personnage serait-il censuré ?
En 1988, l'un des personnages cartoonesques les plus sexy de tous les temps (voire LE plus sexy de tous les temps) débarque à l'écran. Il s'agit de la sublime Jessica, l'incarnation ultime de la femme fatale et petite amie du personnage principal de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? L'intégration de dessins animés dans les prises de vues réelles est aussi inhabituel qu'original, et permet à la célèbre rousse aux formes affriolantes de prendre vie au cinéma. Produit par Disney, le film serait, selon son réalisateur, impossible à tourner de nos jours. Interviewé par Josh Horowitz, du podcast Happy Sad Confused, Robert Zemeckis affirme que Jessica est devenue trop affriolante.
Ils ne peuvent plus faire un film avec Jessica. Le scénario de la suite ne verra jamais le jour, aussi bon soit-il. Je veux dire, regardez ce qu'ils ont fait à Jessica au parc d'attractions. Ils l'ont habillée avec un trench coat. [...] Nous avons pu réaliser ce film au moment où Disney était prêt à se reconstruire. Nous étions là lorsqu'un nouveau régime est arrivé et qu'il était plein d'énergie. Je n'arrêtais pas de dire, et je le dis sincèrement, "Je fais Roger Rabbit" comme je pense que Walt Disney l'aurait fait. Je dis cela parce que Walt n'a jamais fait aucun de ses films pour les enfants. Il les a toujours faits pour les adultes. C'est ce que j'ai décidé de faire avec Roger Rabbit.
Trop sexy pour la souris aux grandes oreilles, la sculpturale rousse ? Robert Zemeckis n'a aucun doute à ce sujet, lui qui confirme également que les fans n'auront jamais le droit à un sequel du film. Une déclaration qui n'est guère étonnante au vu de la pudibonderie affichée par Disney. Une certaine censure que déplore les spectateurs, qui affirment que le personnage, s'il est sexualisé, n'en demeure pas moins un dessin en 2D.
Et vous, quel est votre opinion ?
La société va mal et ça se voit dans sa culture.