Revenge Porn : les comptes fisha, la nouvelle mode qui inquiète les parents
Depuis plusieurs années, le revenge porn fait des ravages, et plus particulièrement chez les adolescents. Malgré la lutte sur le terrain, de nouvelles modes apparaissent et inquiètent. La dernière en date : les comptes fisha.
Un nouveau phénomène dangereux
C'est peu dire que le revenge porn est un véritable fléau. Forme très extrême de cyberharcèlement, le revenge porn consiste à partager publiquement sur internet des contenus (photos, vidéos) sexuellement explicites, sans l'autorisation de la personne, afin de se venger.
Si le revenge porn est sévèrement puni en France (deux ans d'emprisonnement et une amende de 60 000 euros), cela n'empêche malheureusement pas sa présence. Très présents sur les réseaux sociaux, les adolescents utilisent ces méthodes, en ignorant la lourdeur des peines qu'ils encourent.
Récemment, le décès de la jeune Alisha, 14 ans, battue et morte noyée par deux camarades d'école, a réactualisé les débats autour du revenge porn, tout en mettant l'accent sur les comptes fisha. En effet, la jeune fille avait été victime de revenge porn : son téléphone portable avait été piraté, et des images privées et intimes de la victime avait été très largement diffusées sur Snapchat.
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Un compte fisha est un compte privé, sur lequel sont publiées sans consentement des photos de femmes (parfois mineures) dénudées. Des informations sont également partagées, telles que le nom de la victime, son âge, son adresse postale ou l'adresse de son établissement scolaire. Le but est de partager le plus d'informations, afin de faciliter le harcèlement. Ces comptes fisha pullulent sur les réseaux sociaux (Snapchat, Instagram, Facebook). Portant souvent le nom de départements ("fisha92"), ces comptes réunissent parfois jusqu'à 300 000 abonnés.
Plusieurs activistes, telles que les membres du collectif Stop Fisha, luttent pour faire fermer ces comptes. Cependant, les personnes sur le terrain témoignent de leur grande difficulté à faire fermer les Fisha, qui peuvent parfois rester ouverts pendant plusieurs mois, malgré les dénonciations.
Ce n'est pas la première fois que ce genre de témoignage remonte : en décembre dernier, nous évoquions celui d'une étudiante, qui dénonçait l'existence de groupes malsains faisant sur la promotion sur Facebook du Revenge Porn. Elle faisait état du manque de réactivité de Facebook pour faire fermer ces comptes.
Le cas d'Alisha n'est évidemment pas un cas isolé. Selon le collectif Stop Fisha, ce phénomène a trouvé un véritable essor depuis le premier confinement, du fait que les contacts entre adolescents étaient uniquement virtuels. On rappelle par ailleurs que le cyberharcèlement, le revenge porn et le slut shaming tuent. En effet, on dénombre de nombreux suicides parmi les adolescents. D'autant que le revenge porn et le slut shaming créent un sentiment de honte chez l'adolescent, qui n'ose ni en parler à ses parents, ni en parler à la police, de peur d'être jugé.
BORDEL ! Le PORNO c'est BANAL pour eux ! Forcément, avec leur smartphone ils en voient quand ils veulent, alors les viols et autres obscénités ça devient NORMAL.
Tu supprime ces outils, ils restent dans l'ignorance de telles choses jusqu'à ce qu'ils ai la MATURITE pour les découvrir par eux même et de manière plus saine et respectueuse.
Elle est là la grosse différence entre nos générations, on avait pas accès à des contenus inadaptés à notre âge aussi facilement et à volonté qui plus est...
Donc bon les outils mis à dispositions des "consommateurs" c'est bien gentil mais pourquoi pas plutôt en NATIF sur les sites et réseaux sociaux?
c'est comme les parent qui pleurent par ce que un enfant a dépenser 2000e de skin sur un jeux...alors que le dit parent n'avait cas mettre une interdiction de prélèvement du site, de base, ou alors mettre une simple sécurité par SMS ou mail, avec code a mettre...la bêtise des parents qui font des enfants pour les mettre devant des technologie qu'ils ne maitrisent pas le moins du monde :D
Mais je pense également que lui interdire est totalement utopique. C'est pour ça qu'il faut laisser les jeunes aller sur internet, mais dans le salon, la cuisine, ... en tout cas un endroit où il y a du passage et/ou la présence d'un adulte. Un endroit où on peut se rendre compte aussi de combien de temps il passe devant un écran. Ca limite vachement les problèmes et au moins tu ne l'exclus pas totalement de la vie sur internet. Pcq s'il est évident que ce n'est pas vital et qu'on peut s'en passer, vu le nombre de jeunes qui y sont, y a quand même un intérêt "d'intégration" à être sur le web.
Perso, j'ai décidé de ne pas donner de smartphone à mes enfants avant leur 16 ans car c'est un âge où ils ont des responsabilités pénales. Je lui ai expliqué qu'il était hors de question que je paye pour les conneries qu'il ferait sur internet.
Après, je sais bien hein : c'est beauuuuucoup plus simple de donner un smartphone, on a la paix royale, mais sincèrement, je travaille dans les écoles d'ados depuis 20 ans et j'ai vu tellement de trucs hallucinants que je vais tenter de rester sur la voie que j'ai imaginé, en espérant pouvoir m'y tenir. On verra bien.
Sinon, je trouve qu'il faut être vraiment une petite merde sans nom pour faire du revenge porn, pour moi, ça vaut minimum une amende bien salée, genre 2500€ par photo partagée, que ce soit dissuasif...
Les gamins sont obligés d'être connectés scolairement parlant, et si c'est pas le cas dans votre zone géographique cela va très vite arriver. les devoirs, les absences professeurs/élèves, infos et activités scolaire, etc... tout les échanges vont être géré via internet.
Exemple, une absence de prof peut être signalé à 6h50 du mat, vous imaginez bien que TOUT LES MATINS jusqu'à la dernière seconde avant de franchir le portail, les moms vont vouloir check si oui ou non le prof est là!
Bref faut un terminal pour avoir accès, car on refourgue un compte perso pour chaque élèves et parents. Je vous laisse imaginer le quotidien avec juste 1 ordi dans le salon...
Ah non, on se tapait une heure ou deux de perm, ou on allait au CDI... C'est sûr, c'est totalement intolérable à cette époque de revivre de telles horreurs.
C'est quoi ces arguments...
Dans les années 80, il n'y avait pas de réseaux sociaux et j'étais déjà victime de harcèlements...
Juste parce que j'étais un mec et que je n'aimais pas le foot (je préférais les bouquins de science).
Cela a suffi pour que la moitié du collège soit contre moi et me harcèle...
Mais quand c'est des adultes + dénonciation et témoignages de viols/ agressions sexuelles/ (cyber) harcèlement/ slut shaming/ revenge porn, c'est des féministes qui cassent les couilles et c'est normal qu'elles soit ban, que ces phénomènes continuent. J'ai bon?
Si tu envoies une photo ou une video a quelqu’un et qu’il les balance a d’autres personnes et bien tu as aussi t’a pars de responsabilité, faut arrêter de faire les victimes.
Ou tu choisis bien les personnes a qui tu envoies des videos.
C’est trop simple d’accuser une personne et en oublier que c’est quand même vous l’élément declencheur.
De deux, dans le cas présenté, le tél avait été piraté.
Alors tu revois ton raisonnement en activant plus d'un neurone (si possible) ?
Tu es frustré ?
Non je pense le garder je le trouve cool moi
Nique ton avis mon p’tit papy