Ukraine : Tinder est le pire ennemi des soldats russes
Même en pleine période de guerre, la romance arrive toujours à se frayer un chemin. Mais elle peut aussi trahir et révéler quelques informations importantes. Ces soldats russes en ont fait les frais.
La drague en temps de guerre
Alors que la Russie continue son avancée sur le territoire ukrainien, certains soldats de l'armée dirigée par Vladimir Poutine trouvent le temps de se procurer quelques moments de tendresse en allant draguer sur Tinder.
Ainsi, une Ukrainienne de 33 ans du nom de Dasha Synelnikova, dont le ping se trouvait à Kharkiv, aurait matché avec plusieurs soldats russes, alors que ceux-ci se trouvaient non loin de là, selon le média britannique The Sun. Kharkiv est la deuxième plus grosse ville du pays, et est très proche de la frontière avec la Russie. Toujours d'après The Sun, les soldats se situaient ainsi à une distance de 30 kilomètres de Dasha Synelnikova.
Opération séduction
Mais en réalité, la jeune femme ne se trouvait pas à Kharkiv, mais à Kiev, la capitale du pays. « Je vis à Kiev mais j’ai changé mes paramètres de localisation pour Kharkiv après qu’un ami m’a dit qu’il y avait des troupes russes partout sur Tinder », a-t-elle confié au Sun. Effrayée, mais curieuse, elle se serait ainsi lancée dans une opération de séduction déguisée, afin d'obtenir quelques renseignements sur les positions russes.
Elle aurait donc matché, et discuté avec plusieurs soldats s'affichant en tenue de combat, arme à la main. L'un d'entre eux affichait même une photo attendrissante de lui caressant un chat, et portant un pistolet dans son autre main : « Ces gars sont exactement comme n'importe qui d'autre sur Tinder. Ils veulent de l'amour ou de la compagnie. Il est donc un peu difficile d'imaginer qu'ils pourraient venir ici pour nous attaquer. J'espère que cela n'arrivera pas ».
Cette prise de contact aurait eu lieu juste avant que les troupes russes ne reçoivent l'ordre d'éteindre leurs téléphones, mais aussi avant qu'elles n'attaquent certains points-clés du pays. D'autres bruits de couloirs évoquent une possible manipulation médiatique de la Russie.
Certaines images et vidéos de propagande ont également fuité récemment, montrant des bombardements en réalité issus de jeux vidéo.