Les scalpers sont des revendeurs peu scrupuleux. Ils achètent des consoles, ainsi que d'autres produits difficiles à trouver, pour les revendre au prix fort à des consommateurs désespérés.
Des scalpers dans le viseur
Depuis la sortie des dernières consoles de Sony et Microsoft, les scalpers n'ont jamais été autant au cœur de l'actualité. Pour cause, beaucoup considèrent que ces personnes sont responsables de la pénurie qui frappe ces nouvelles machines.
À l'aide de bots et d'autres outils à la pointe de la technologie, ces revendeurs s'approprient les faibles stocks au nez et à la barbe des acquéreurs lambdas. C'est le cas de Jordan qui, dans une interview accordée à Forbes, a tenu à s'entretenir sur ce sujet.
Fondateur de The Lab, un groupe de scalpers britanniques, l'homme a pris la parole dans l'objectif de défendre sa profession. Pour lui, son métier fait l'objet d'une mauvaise réputation notamment à cause des articles de presse à son sujet. Il faut dire que Jordan et son groupe sont difficiles à disculper. Rien qu'en janvier, le scalper se félicite d'avoir mis la main sur 25 PS5 et de les avoir revendues pour 350 dollars de profit chacune.
Il y a l'air d'avoir BEAUCOUP de mauvaises presses sur cette industrie incroyablement précieuse et je ne pense pas que cela soit justifié, tout ce que l'on fait c'est agir comme un intermédiaire pour les articles en quantité limitée.
Une entreprise comme un autre ?
C'est là l'argument principal de notre cher Jordan. Les groupes de scalpers ne font seulement qu'agir comme une entreprise l'aurait faite. Ils achètent à moindre cout et vendent ensuite au prix fort. Si dans les faits cela se tient, il est toutefois nécessaire de ne pas oublier la manière dont ces personnes procèdent.
Jordan enfonce le clou. Lui et Regan, son partenaire commercial, estiment qu'ils aident bien plus qu'ils ne causent de tort. Les deux hommes ne comprennent pas les menaces de mort dont ils font régulièrement l'objet sur les réseaux sociaux.
Le groupe tient aussi à rappeler qu'il reverse assez souvent certains de leurs profits à des banques alimentaires, même si rien n'est dit de plus à ce sujet.
Par hiloe, il y a 4 ans :
bien sur le racket c'est normal, ils ont raison de se plaindre, que fait la police.
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