La maladie de Parkinson surveillée et traitée par un Smart Patch

3 avril 2014 à 11h34 dans Science

Un groupe de chercheurs a réussi à créer un patch électronique qui est capable de surveiller et de traiter la maladie de Parkinson, l'épilepsie ainsi que l'insuffisance cardiaque.

La maladie de Parkinson surveillée et traitée par un Smart Patch

Placé sur la peau des patients, ce nouveau patch électronique peut suivre le mouvement des muscles, stocker les données qu'il recueille pour les utiliser à des fins médicales. Ce dispositif médical surveille ainsi en permanence les signaux physiologiques qui peuvent aider les médecins à comprendre et à traiter les maladies telles que l'épilepsie, l'insuffisance cardiaque et la maladie de Parkinson.

Ce patch électronique extensible et flexible jusqu'à 125% de sa longueur initiale peut être placé sur la peau, le cerveau ou le cœur. Si de nombreux patchs ont déjà été développés, "ce nouveau patch est le tout premier qui peut stocker des données et fournir des médicaments par la suite" a indiqué Dae-Hyeong Kim , un professeur de génie chimique et biologie à l'Université nationale de Séoul. Il poursuit en expliquant que "les données stockées sont utilisées pour l'analyse statistique des formes, qui permet de suivre les symptômes et la réponse aux médicaments".

Smart Patch

Les chercheurs ont imprimé trois capteurs sur la face supérieure du patch, à savoir une nanomembrane en silicone qui comprend des réseaux de capteurs de contrainte, des capteurs de température grâce à des nanofils en chrome et en or et des nanoparticules de silice poreuses. Les capteurs de contrainte détectent les mouvements tels que les tremblements de la maladie de Parkinson, le dispositif de chauffage permet de réguler la température du corps lors de l'administration des médicaments qui se fait grâce aux nanoparticules.

Comme l'explique Dae-Hyeong Kim, le plus étonnant dans ce Smart Patch est la mémoire extensible grâce à des nanomembranes d'oxydes métalliques imprimées sur des électrodes en aluminium. Le dispositif peut être tordu et plié et fonctionne jusqu'à 1000 cycles d'étirement.

A l'heure actuelle, le patch nécessite une alimentation et un émetteur de données. Les chercheurs disent qu'ils auront besoin de piles ou de transmission d'énergie sans fil et d'une communication sans fil dans des formats extensibles pour créer un patch vraiment portable et sans fil.

Passionné par l’univers du high-tech, William s’intéresse tout particulièrement à l’écriture concernant les geekeries et aux nouvelles technologies.

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Source(s) : Spectrum
count
Commentaires (1)
la science fait vraiment du bon boulo
photo de profil de William Par William, il y a 11 ans Répondre
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