Sony condamné à payer plusieurs millions de dollars !

Il aura fallu 6 ans de procédures pour parvenir à ce résultat : Sony va devoir payer 9 ou 55 dollars de préjudices à pratiquement 10 millions de personnes, à cause d'une mise à jour sur la PS3, datant de 2010. Malgré tout, les termes finaux de l'accord n'ont pas encore été approuvés par un juge fédéral de l'Etat de Californie.

La mise à jour 3.21

Tout remonte au 28 mars 2010. Afin de pallier aux risques de piratages, de vols et de copies des jeux par de potentiels hackers afin de les revendre, Sony décide de désactiver tous les OS de la PS3, seul celui d'origine étant épargné. L'OS de Linux était le premier visé. Tous les joueurs américains utilisant une PS3 "Fat" achetée entre la date de sortie de la PS3 et le 1er Avril 2010 sont techniquement éligibles à la plainte.

Les plaignants doivent apporter des preuves

Ce n'est pas aussi simple que cela, que de recevoir ce dédommagement de la part de Sony. En effet, pour éviter les éventuelles arnaques, la société a décidé qu'il était nécessaire aux plaignants de prouver leurs dires, avec des preuves tangibles.

Pour recevoir les 55 dollars, il faut que les joueurs :

Attestent sous serment de l'achat du produit ainsi que de l'installation de Linux, et qu'ils apportent la preuve de l'achat ou le numéro de série et les identifiants utilisés pour le PlayStation Network mais également des preuves de l'utilisation des fonctionnalités de l'autre OS.

Pour recevoir les 9 dollars, les joueurs doivent :

Apportent la preuve que, lorsqu'ils ont acheté la console, ils avaient la connaissance "d'un autre OS, qu'ils comptaient installer les fonctionnalités de l'autre OS et souhaitaient utiliser les fonctionnalités de l'autre OS"...

Ou bien attester d'une perte de sa valeur, ou d'une fonctionnalité (cette dernière peut avoir été aussi tout bonnement endommagée), après la mise à jour 3.21. 

Toutefois, et malgré les millions de joueurs concernés, il est difficile d'estimer le nombre de personnes qui vont être capable d'apporter une preuve tangible et physique de leur préjudice.