Star Wars : George Lucas avait prédit cette stratégie de Disney il y a déjà 20 ans
En créant Star Wars, George Lucas ne se doutait sûrement pas de l'incroyable phénomène qu'allait devenir son univers. La saga, qui s'inscrit comme l'une des plus populaires de notre temps, n'a, pour autant, pas toujours su satisfaire ses millions de fans à travers le monde...
Un triomphe absolu
Inspiré par l'ouvrage Le Héros aux mille et un visages, de Joseph Campbell, ainsi que le film de samouraï La Forteresse cachée, du célèbre cinéaste japonais Akira Kurosawa, George Lucas développe une histoire et des personnages inédits. En 1977, les spectateurs peuvent découvrir le premier volet de la franchise - ou le quatrième, c'est selon -, Un nouvel espoir, dans les salles obscures. Viennent ensuite les très bons L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, qui confirment l'engouement du public, bien que le créateur n'officie pas à la réalisation.
En 1999, le cinéaste est de retour derrière la caméra pour une nouvelle trilogie, amorcée par La Menace Fantôme. Mais, suite à la sortie des deux opus suivants, nombre de questions se posent : quel avenir pour le riche univers de Star Wars ? Courant 2012, Lucas décide finalement de vendre sa création aux studios Disney, et ce, pour la modique somme de 4 milliards de dollars. Dès lors, la société américaine ambitionne de proposer de nouveaux longs-métrages Star Wars, contre l'avis du réalisateur, qui mise sur la télévision. Force est de reconnaître que sa vision d'alors était la bonne...
Deux salles, deux ambiances
Peu après leur coûteux rachat, les studios Disney annoncent donc une énième trilogie à venir - ainsi qu'un film inédit chaque année -, alors que George Lucas maintenait l'inverse depuis des années. Ainsi, en 2015, sort Le Réveil de la force, qui rapporte plus de deux milliards de dollars à l'entreprise. Si les spectateurs ont, pour la plupart, apprécié l'œuvre, Lucas n'en était pas le plus grand amateur, bien au contraire... Pour preuve, dans The Ride of a Lifetime : Lessons Learned From 15 Years As CEO Of The Walt Disney Company, Bob Iger, ancien dirigeant de Disney ayant récemment repris du service, raconte la réaction de l'ami de Spielberg.
Il n'a pas caché sa déception. "Il n'y a rien de nouveau ", dit-il.
Pire encore, le créateur avait soumis à l'entreprise plusieurs idées d'intrigues, qui ont tout simplement été balayées par les studios, visiblement désireux de prendre les rênes de l'univers. Pour Lucas, le futur de Star Wars devait avoir lieu du côté du petit écran : en 2008, il propose en effet la série d'animation The Clone Wars, dont six saisons voient le jour. De plus, il avait conçu un autre projet sériel en live action, mais ce dernier a finalement été abandonné, car trop coûteux.
Mieux vaut tard que jamais
Attention, Lucas n'a pas abhorré tous les nouveaux volets, bien au contraire ! À l'inverse, du côté des fans, les déconvenues se sont globalement enchaînées après Rogue One... Ces innombrables critiques ont poussé Disney à modifier la stratégie initiale et, on peut le dire, se ranger du côté du cinéaste. Un revirement pour le moins payant, puisque les shows Star Wars ont indéniablement le vent en poupe, à commencer par The Mandalorian.
La récente Andor a, elle aussi, conquis les spectateurs, qui attendent désormais avec impatience Ahsoka, prévue pour le 23 août sur Disney+. Comme quoi, Lucas avait, déjà à l'époque, bien raison de vouloir miser sur le petit écran. On peut donc regretter que les studios n'aient pas réfléchi plus avant à cette éventualité...
Auriez-vous préféré voir plus de séries Star Wars que de films ? Quels pans de l'univers aimeriez-vous découvrir prochainement ?
Le pb c'est la créativité...
Rogue One est un film, Andor une série, et les 2 so t excellent !
La postologie ou "The book of Bobba Fett" sont quant à eux de la daubasse...
Il faut donc avoir qqchose à raconter et de bonnes idées, un talent d'adaptation et de créativité pour faire des succès, quelque soit le support !
A quoi ont bien pu servir les scénaristes sur les 3 "films" 7/8/9?
Le plus mauvais livre de l'univers étendu avait plus de sens que ces bouses.