Star Wars : salaire dérisoire et geste improvisé, cet acteur fait des révélations sur La Revanche des Sith
En 2005 sortait La Revanche des Sith, le troisième épisode de la seconde trilogie Star Wars, climax épique de la transformation d'Anakin Skywalker en Dark Vador. L'une des scènes les plus marquantes de ce film sombre et tragique, c'est lorsque le jeune homme incarné par Hayden Christensen tue tous les Jedi présents dans le temple, même les jeunes novices innocents. L'interprète de l'un d'entre eux, Ross Beadman, vient tout juste de révéler son salaire dérisoire pour son apparition dans le film ainsi qu'un geste qu'il a improvisé !
une paye de 90 dollars et une réplique culte
Vous vous souvenez forcément de Ross Beadman, puisque c'est le seul acteur à prendre la parole dans la scène où Anakin Skywalker assassine un groupe de jeunes enfants. Sa réplique, "Maître Skywalker, ils sont trop nombreux ! Qu'est-ce qu'on va faire ?" a longtemps résonné dans les oreilles des spectateurs ébahis par cette séquence... Selon l'acteur, le tournage de cette scène certes courte mais mémorable a nécessité quatre prises et environ 10 à 15 minutes de temps. Or, dans une interview accordée à Geeknd, le comédien a indiqué qu'il n'a été payé que 90 £ (un peu plus de 100 $) pour son rôle dans La Revanche des Sith. Pas de quoi se frotter les mains ! Et encore, cela aurait pu être encore moins... Les acteurs ayant un rôle parlant reçoivent généralement un salaire plus important car ils sont considérés comme des co-stars plutôt que des figurants. Ross Beadman aurait donc probablement gagné moins d'argent s'il était resté silencieux.
Le comédien, qui n'avait que 6 ans à l'époque, a également révélé que le moment où son personnage, Sors Bandeam, recule de peur lorsque Anakin Skywalker (Hayden Christensen) actionne son sabre laser, est improvisé. L'acteur attribue au Sith à l'écran le mérite d'avoir déclenché sa réaction, affirmant que la star l'a surpris en criant "Boo" derrière la caméra. Son cerveau de petit garçon ne pouvait pas comprendre que ce moment signifiait que son personnage allait mourir ! À l'époque, il s'était imaginé que le petit garçon, dont la mort survient hors champ, s'était échappé... "Il m'a fallu un peu de temps pour accepter que [j'étais mort] et faire mon deuil", a-t-il révélé à nos confrères en riant.
Il ne faut toutefois pas se baser sur le taux horaire (une vision de classe moyenne). Vu les enjeux brassés sur un tel film, 90 livres c'est cheap
L'art de transformer un caprice en procès.
'Murica !