Netflix : voici pourquoi la série Blood Origin sera beaucoup plus courte que The Witcher

Fin décembre, les fans de The Witcher pourront s'occuper en attendant le retour de la série avec Henry Cavill, grâce à la sortie de son préquel, Blood Origin, sur Netflix. Si celle-ci sera malheureusement particulièrement courte, son showrunner, Declan de Barra, se veut rassurant à ce sujet.

The Witcher Blood Origin : "un coup en plein visage"

Alors que The Witcher ne sortira qu'à l'été 2023, c'est à Noël, le 25 décembre prochain, que les quatre épisodes de Blood Origin, sa série préquelle, sortiront en exclusivité sur Netflix. L'occasion pour les fans de replonger 1200 ans dans le passé, à une époque où les Elfes étaient très répandus et où le tout premier sorceleur s'apprêtait à être créé.

La série aura également pour but de nous en apprendre plus sur la Conjonction des Sphères, le cataclysme lors duquel de nombreuses créatures d'autres univers sont apparues dans le monde, ce qui mènera par la suite à la création des écoles de sorceleurs. En bref, un programme particulièrement chargé. Alors, comment tout raconter en l'espace de quatre épisodes seulement ? Le showrunner de la série, Declan de Barra, a répondu à cette interrogation lors d'une récente interview publiée sur le site officiel de Netflix.

Ça ressemble à un film en deux parties. Vous n'avez jamais envie de regarder un film en vous disant "j'adore ce film", puis de commencer à regarder votre montre et vous dire "oh pitié, que ça finisse". Je ne voulais pas qu'il y ait de moment où les téléspectateurs se sentent prisonniers. Il a toujours fallu que la manière de raconter l'histoire paraisse logique et naturelle, et on a l'avantage de ne pas être une série formatée avec des règles concernant la durée des épisodes ou leur nombre. Alors, lorsque nous étions dans la salle d'écriture, cette structure s'est dessinée de manière organique, en fonction des images que l'on avait tournées. C'est le rythme idéal pour notre histoire. Je voulais que ça fasse l'effet d'un coup en plein visage, pour que vous ne puissiez pas en détourner les yeux.

Une structure et un rythme qui auraient donc été tout spécialement choisis pour The Witcher : Blood Origin, sans aucune contrainte extérieure. On devrait donc avoir le droit à une série sans temps mort, et qui aura le mérite d'être plus simple à suivre que la saison 1 de The Witcher : "Il s'agit plutôt d'une aventure linéaire. toujours la même chronologie, donc vous n'avez pas à vous inquiéter de cela quand vous regardez [la série]".

Le premier "modèle" de sorceleur en ligne de mire

Savoir que The Witcher : Blood Origin ne durera que quatre épisodes pour conserver un rythme soutenu tout du long, c'est bien. Savoir ce qui nous attend, c'est encore mieux. A ce sujet, le showrunner Declan de Barra rappelle que Elfes seront au coeur de l'intrigue et que, comme son nom l'indique, la série nous permettra de découvrir l'origine des sorceleurs qui, rappelons-le, ont subi des mutations génétiques importantes leurs conférant des capacités surnaturelles (résistance et agilité accrues, pouvoirs "magiques"...), en se concentrant particulièrement sur le tout premier d'entre eux.

Le premier sorceleur "officiel" n'est apparu que bien après l'arrivée des humains, avec la création de plusieurs écoles de sorcellerie. Au sujet de la mécanique initiale qui a est à l'origine de ce sorceleur, l'expérimentation alchimique, la question est : "Comment est-ce arrivé ?" C'est là-dedans que l'on s'est plongé : quel est le prototype du sorceleur ? Dison que Geralt en est la version 13.0, une amélioration. La notre est la version 1.0, rude et prête : le concept du sorceleur. C'est le modèle original. Quel était alors l'histoire, et comment a-t-elle été perdue ? 

Evidemment, le créateur de The Witcher : Blood Origin reste volontairement assez vague pour ne rien spoiler, mais cela suffit à nous mettre l'eau à la bouche. Ne reste désormais plus qu'à patienter jusqu'au 25 décembre 2022 pour découvrir la série sur Netflix !