The Witcher : le créateur de la saga explique pourquoi il ne s'est pas beaucoup impliqué dans la production de la série

La série The Witcher s'est rapidement imposée comme une des séries incontournables de Netflix. Selon la plateforme, il s'agirait même de "la plus grosse saison 1 pour une série TV de l'histoire", avec ses 76 millions de téléspectateurs. Le créateur de la saga n'a pas participé à la production de la série et révèle ses raisons. 

Une légère implication seulement

Saga adulée par de nombreux joueurs, The Witcher séduit, aussi bien par ses romans, ses adaptations en jeux vidéo, que par sa série télévisée. Et puisque la série Netflix colle aux romans, et non pas à la trilogie de CD Projekt RED, il semblait logique qu'Andrzej Sapkowski, le romancier derrière cette saga, y soit retrouvé derrière en tant que consultant. Un rôle similaire à celui qu'a pu avoir George R.R. Martin pour l'adaptation de Game of Thrones pour HBO. Mais que nenni, Sapkowski n'a pas souhaité s'investir trop dans le projet de Netflix et se livre dans une interview au micro de io9 :

"Je dois bien l'avouer, j'étais un peu réticent au départ. J'ai été approché par de nombreuses personnes, la plupart bien loin d'être sérieuses. Donc j'ai pratiquement perdu espoir et j'étais difficile à persuader lorsqu'une nouvelle offre est apparue. Mais cette offre spécifique était simplement liée au business et les personnes derrière étaient sympathiques. J'avais donc toutes les raisons de réagir positivement."

Questionné sur la teneur de son implication dans la série, Sapkowski répond : 

"Je n'étais pas beaucoup impliqué, à ma propre demande. Je n'aime pas travailler trop dur ou trop longtemps. Par ailleurs, je n'aime pas travailler du tout."

Une implication qui lui permet tout de même de retrouver son nom dans les crédits de la série. De plus, suite à la série Netflix, ce sont plus de 500 000 romans The Witcher qui ont été réimprimés pour satisfaire cette nouvelle vague de demande. Une nouvelle bien accueillie par l'auteur polonais, comme on peut s'en douter.