En 2018, les Japonais pourront se déplacer dans un train invisible !
En concurrence directe avec la France, le Japon tente de développer des trains de haute technologie. Son prochain projet consiste à mettre sur les rails des trains invisibles d’ici 2018.
Les Japonais et les trains, c’est une grande passion ! En effet, nos amis du pays du soleil levant sont nos principaux concurrents dans ce domaine et très souvent, on oublie qu’en matière de technologie ils sont les meilleurs. Preuve en est, le projet assez fou de la société Seibu Railway qui mise sur l’esthétique de ses prochaines machines en mettant au point des trains "invisibles" pour 2018.
Fluide, transparent et entrelacé avec la nature
En réalité, ces trains ne sont pas vraiment invisibles. Les 56 wagons ne seront pas composés d’un matériau encore inconnu. La technique repose sur un effet de miroir. En effet, les cabines seront fabriquées à partir de structures métalliques qui permettront de réfléchir la lumière afin qu’elles puissent se fondre dans le paysage. Ainsi, lorsque le train accélérera, cela donnera une illusion d’invisibilité lorsqu’il traversera la campagne nippone.
Ce projet vise à remplacer l’ensemble des machines de Seibu Railway à l’occasion des 100 ans de la société. A sa tête, nous trouvons le lauréat du prix Pritzker, Kazuyo Sejima. L’architecte japonais a expliqué sa vision sur cette nouvelle génération de trains :
"Ce train est amené à se déplacer dans une variété de paysages différents, des montagnes de Chichibu au milieu de Tokyo, et je pense qu'il serait bon qu'il puisse co-exister avec cette variété de paysages. Je voudrais aussi qu'il soit un lieu de vie où un grand nombre de personnes peuvent se détendre dans le confort, à leur manière, comme dans une salle de séjour, de sorte qu'ils puissent se dire: "Je suis impatient de monter à nouveau dans ce train."
Pour l’heure, Seibu Railway a très peu communiqué sur le concept, mais il ne sera pas étonnant que la société communique davantage dans les mois à venir en fonction de l’évolution du projet.
Mais du coup, en France, les tags sur les wagons feraient foirer le concept !