Depuis quelques années maintenant, Twitch voit sa communauté de streamers évoluer. Plus hétéroclite qu'à l'accoutumée, ce nouveau Twitch s'est diversifié et a délaissé, en partie seulement, les plate-bandes du gaming. Et depuis quelques temps, les streameuses ont constaté l'apparition d'un nouveau type de spectateur, autoproclamé "justicier", qui voyage de stream en stream pour vérifier si les streameuses respectent bien toutes les conditions de Twitch.
"nettoyer Twitch des cam girls"
Avec l'apparition des catégories "Art", "Discussion", Musique et performances", et "ASMR", Twitch a souhaité organiser de manière plus précise les contenus extra-gaming diffusés sur sa plateforme. Du contenu qui a été ouvertement critiqué par une partie des utilisateurs de la plateforme. Et pour cause, la démocratisation de ces catégories aurait également vu proliférer une nouvelle catégorie de streameuses, usant de leurs habits, de leurs formes et de postures de yoga ou de danse pour aguicher les spectateurs. Des streams suggestifs qui existent, mais ne représentent qu'une minorité du contenu de la plateforme.
Ces derniers temps, plusieurs streameuses ont reçu la visite de spectateurs un peu particuliers, autoproclamés "justiciers" de la plateforme. She Snaps, une streameuse de la plateforme, se rappelle en avoir aperçu un dans son tchat, avant d'échanger brièvement avec lui. Elle se souvient l'avoir vu écrire : "Très bien, ça a été un plaisir mais je dois y aller. Je vérifie tous les streams féminins de la section IRL et signale ceux qui ne respectent pas les Conditions d'utilisation". Intriguée, She Snaps le questionne alors sur ses intentions, ce à quoi répond le spectateur : "J'essaye de nettoyer Twitch des 'cam girls'."
She Snaps jouant à No Man's Sky
She Snaps n'a pas été la seule streameuse à avoir eu l'occasion de découvrir la présence d'un de ces "justiciers" dans son tchat. Djarii, une streameuse affiliée à la structure Method, stream ses sessions de jeu sur World of Warcraft, mais également ses sessions de body-painting. Au cours de ces streams, qui ne dérogent pas aux règles d'utilisation de Twitch, même si la streameuse n'est pas habillée pour sortir "dans la rue, dans un centre commercial ou dans un restaurant" (selon les nouvelles politiques de contenu à caractère sexuel de Twitch), la streameuse reçoit plusieurs messages de la part de spectateurs lui assurant que son contenu ne respecte pas les conditions d'utilisation de la plateforme.
"La plupart du temps, les gens veulent juste faire savoir que leur opinion est important ou qu'ils sont plus informés que moi en "m'apprenant" que ce que je fais est contre les conditions d'utilisation (pour le body-painting généralement), ce qui ne l'est pas. Ils ont juste cette idée en tête que le body-painting est odieux et que Twitch doit absolument leur donner raison" a expliqué Djarii à Kotaku.
Lancée comme une plate-forme dédiée au gaming sous toutes ses formes, ou presque, Twitch est parvenue à se libérer de cette étiquette. Néanmoins, une partie de sa communauté, puriste, accepte mal ce changement et se rend sur des streams féminins pour y faire des commentaires de la sorte. Et même si certains streameurs masculins, à l'instar de Trainwreck, trouvent inadmissible le comportement et le contenu de certaines streameuses, les premières victimes de ce comportement restent les streameuses.
Kaceytron durant son dernier stream la semaine dernière.
La plupart souhaitent avant tout partager leur passion, que ce soit dans le gaming ou l'art, et n'utilisent ni tenue suggestive, ni commentaire déplacé, ni posture inadéquate. Comme l'assure de son côté la streameuse Kaceytron, "les nouvelles conditions d'utilisation de Twitch ont définitivement 'mis les femmes sous un microscope'." Parmi ces "justiciers", même si certains souhaitent s'assurer que les streameuses respectent les conditions d'utilisation de la plateforme, d'autres restent tout de même de vulgaires trolls, révèle Kacey Caviness.
car tu as commandé une HITEKBOX. Tu peux donc ajouter des smileys et des images.
Par Billy, il y a 5 ans :
La Team chômage qui a rien d'autre à faire de ses journées
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