Twitter : pour obliger Elon Musk à racheter la plateforme, les avocats attaquent le PDG de Tesla

Après le procès opposant Johnny Depp à son ex-femme Amber Heard, nous risquons bien de nous diriger vers une nouvelle affaire devant les tribunaux. Cette fois-ci, c'est Twitter et Elon Musk qui vont se livrer une bataille judiciaire car les avocats du réseau social viennent de lancer une action en justice contre le PDG de Tesla après que ce dernier ait mis fin à l'acquisition de la plateforme pour 44 milliards de dollars.

Un procès qui pourrait avoir lieu après l'été

En effet, il y a quelques jours, Elon Musk a fait savoir à Twitter qu'il ne souhaitait plus racheter le réseau social à l'oiseau bleu. Il explique que la raison pour laquelle il mettait fin à l'accord était due au manque d'information concernant le nombre de faux comptes sur la plateforme. Selon Musk, il serait plus important que ce qu'a annoncé le réseau social.

Ainsi, ce mardi Twitter a décidé de lancer des poursuites contre Elon Musk dans le but de l'obliger à tenir son engagement. Les avocats expliquent dans leur plainte que Musk s'est rétracté car il considère que l'accord signé "ne sert plus ses intérêts personnels". Twitter accuse le milliardaire sud-africain de faire comme bon lui semble et qu'il pense "qu'il est libre de changer d'avis, critiquer l'entreprise, perturber son fonctionnement, détruire la valeur des actions et s'en aller".

Le réseau social estime aussi que le PDG de SpaceX n'a pas mis tous les moyens pour réaliser l'acquisition et que l'opération était tout simplement de nuire à Twitter.

Objectif : conclure le deal coûte que coûte

Quoi qu'il en soit, Twitter n'a qu'un objectif : conclure la transaction au prix et aux termes qui ont été convenus. C'est la raison pour laquelle la plainte a été déposée. De ce fait, un juge en droit des affaires dans le Delaware va devoir étudier le dossier et voir si effectivement Elon Musk pouvait ou non mettre fin à l'accord d'acquisition.

D'après les informations du New York Times, l'entreprise aurait affirmé à ses équipes qu'un procès de quatre jours en septembre avait de très fortes chances d'aboutir. En attendant, il peut y avoir encore des rebondissements car les deux parties ont jusqu'au 24 octobre pour tenter de conclure l'opération comme le prévoit l'accord initial.