Les Etats-Unis accusent Huawei de vol de technologies et violation des sanctions
Ce n'est pas la grande entente entre Pékin et Washington ... Et ce qui suit ne risque pas d'améliorer les relations entre les deux pays.
13 chefs d'inculpation contre Huawei
En effet, les Etats-Unis, par l'intermédiaire de son ministère de la Justice, a dévoilé ce lundi 28 janvier 2019, une liste de 13 chefs d'inculpation à l'encontre de Meng Wanzhou, la dirigeante de Huawei. Cette dernière a été arrêtée au Canada et Washington estime que le groupe de télécoms chinois a violé des sanctions américaines contre l'Iran. De plus, deux filiales du géant chinois sont accusées d'association de malfaiteurs ayant pour projet de voler des secrets industriels.
Parmi ces secrets, les filiales du groupe auraient voulu subtiliser des technologies cellulaires de l'américain T-Mobile dans son siège social situé à Bellevue dans l'état de Washington. Il s'agit ici de la technologie baptisée "Tappy", un robot imaginé et développé par l'opérateur américain afin de reproduire un doigt humain pour effectuer des tests sur ses appareils cellulaires.
Bref, au total, le gouvernement américain a dévoilé une longue liste de 13 chefs d'inculpation contre le groupe Huawei.
Des "manipulations politiques" pour Pékin
De son côté, la Chine a réagi par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères qui a dénoncé des "manipulations politiques". Pour le gouvernement Chinois, Washington n'a qu'une seule volonté : nuire au développement des sociétés technologiques de son pays.
Le groupe chinois, quant à lui, a expliqué dans un communiqué qu'aucune de ses filiales n'avaient violé la loi américaine. Huawei affirme également que sa dirigeante n'a rien a se reprocher et espère que "les tribunaux américains aboutiront à la même conclusion".
Une étape supplémentaire dans le bras de fer commercial entre les USA et la Chine vient d'être passée. Ces accusations et ces chefs d'inculpation ne vont pas adoucir les relations diplomatiques entre les deux pays. L'arrestation au Canada, début décembre, de la fille du fondateur de Huawei, avait déjà provoqué pas mal de remous. Meng Wanzhou est actuellement en liberté surveillée à Vancouver dans l'attente d'une comparution devant un juge canadien le 6 février prochain dans le cadre d'une procédure d'extradition lancée par les Etats-Unis. Le gouvernement américain a d'ailleurs affirmé qu'une demande formelle d'extradition sera présentée avant le 30 janvier, la date butoir.
C'est une guerre économique que les USA font avec le monde entier : c'est connu ...
Ils ont fait comme cela avec Alstom en France, ils font pareil avec tous les pays.
Bon, là, les USA le font avec le super concurent Chinois à la pointe de la technologie ... l'histoire peut être différente (la Chine peut gagner cette fois) ... ou pas ...
http://leparisien.fr/economie/…