Le Printemps est généralement synonyme de grand ménage dans la culture populaire. Mais Steam n'est pas une firme comme les autres et a attendu la fin de l'automne pour donner un coup de balai sur sa plateforme. Près d'un millier de jeux ont été supprimés, après que leurs éditeurs aient abusé de Steamworks.
Près d'un millier de jeux supprimés de Steam
Steamworks est décrit comme "un ensemble d'outils et de services destiné à aider les développeurs et les éditeurs à développer leurs jeux et à tirer le meilleur parti de leur distribution sur Steam". Mais ces outils peuvent être victimes d'abus si l'on en croit Valve. Sans prévenir, l'éditeur américain a supprimé près de 1000 jeux de sa plateforme, comme l'indique efficacement Steam Tools. Des titres aux noms peu évocateurs comme Sly Pigs, Run Fairy ou encore Blockz vs Ballz. Une suppression qui a attiré l'attention de plusieurs internautes et médias.
"Nous avons récemment découvert une poignée de partenaires abusant de certains outils de Steamworks. Nous avons contacté par mail les partenaires concernés." a indiqué un représentant de Valve à PC Gamer.
Parmi ces "partenaires", un nom ressort : Dagestan Technology. Si l'on en croit Alexandra Frock, développeur, une bonne partie des jeux supprimés étaient associés à cet éditeur, bien que ce dernier se soit camouflé sous divers noms d'édition. L'éditeur russe n'a pas été le seul concerné par cette vague de bans. Parmi les autres studios touchés, on retrouve le studio Idalgame, qui estime avoir été victime d'un ban injuste.
"Je suis tombé face au ban. Je ne pense pas avoir abusé des outils de Steam... J'ai écrit au support. J'espère que tout ceci est erroné." a écrit l'un des développeurs du studio, rapporte Kotaku.
Mais Valve ne semble pas décidé à vouloir faire machine arrière. Dans un mail envoyé à Idalgame, l'éditeur assure "ne plus être intéressé par la distribution d'aucun de leur jeu sur Steam par la suite". Parviendront-ils à obtenir gain de cause ? Rien n'est moins sûr. Valve est resté discret concernant les différents abus mentionnés. Les éditeurs concernés par ces bans auront peut-être le droit à davantage de précision.
Par Billy, il y a 4 ans :
Techniquement ils font ce qu'ils veulent en plus...
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