Un joueur risque gros, après que la justice s'est intéressée à lui suite à ses agissements sur Pokémon Ecarlate et Violet. Celui-ci a en effet lancé un "trafic" de Pokémon, revendus à prix d'or illégalement. Aujourd'hui, il risque une énorme amende et de la prison ferme.
nintendo protège ses licences phares
Créatures ultra populaires de la pop culture, les Pokémon sont nombreux. Aujourd'hui, avec toutes les générations qui se sont succédées, on en compte plus de 1000 au total ! Alors forcément, les fans ne manquent pas d'inspiration lorsqu'ils veulent s'inspirer de la licence Pokémon pour lui rendre hommage. Hier, on vous a par exemple partagé 20 Pokémon imaginés en expériences de Lilo & Sticth, le 42e classique d'animation Disney.
Mais mieux vaut faire attention lorsque l'on s'attaque à une franchise de Nintendo : la firme nippone est connue pour son intransigeance, notamment concernant les droits d'auteurs et autres "copyrights". Alors, quand un Japonais décide de modifier et de vendre illégalement des Pokémon aux joueurs qui ne veulent pas se fouler, il s'expose à de gros risques. Et effectivement, après avoir reconnu les faits, celui en question a appris qu'il risquait une grosse amende ainsi que de la prison ferme. Mais quels sont les faits en question, exactement ?
ce joueur de pokémon écarlate et violet risque très gros
Yoshihiro Yamakawa est un homme de 36 ans, qui a été arrêté plus tôt ce mois-ci pour avoir modifier illégalement des données de sauvegardes de Pokémon Ecarlate et Violet, qu'il a ensuite revendues après modifié drastiquement un ou plusieurs Pokémon. Apparences, talents, type "tétracristal", ou plus simplement niveau de puissance... De nombreux éléments peuvent être modifiés chez les célèbres créatures du Pokédex, et Yoshihiro Yamakawa proposait de le faire à la place des joueurs les plus flemmards, contre de l'argent. Au total, l'individu aurait accumulé l'équivalent de plusieurs dizaines de milliers d'euros en yens, en revendant certains Pokémon jusqu'à 80 euros environ.
Accusé d'avoir violé la loi sur la prévention de la concurrence déloyale entre décembre 2022 et mars 2023, Yoshihiro Yamakawa s'est justifié en expliquant avoir eu besoin de revenus supplémentaires en raisons de difficultés financières. Malgré tout, il risque jusqu'à 5 ans de prison et 30 000 euros d'amendes. Pour l'heure, l'enquête se poursuit et la justice japonaise n'a donc pas rendu son verdict.
Par NathanDrake, il y a 6 mois :
Nintendo est vraiment sans pitié dès qu'on touche à leurs licences.
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