Une équipe d’océanographes est partie à l’exploration des fonds marins au large des côtes hawaïennes. Une fois sur place, les scientifiques ont pu constater que le volcan Cook renfermait de nombreuses particularités géologiques et biologiques.
En ce début du mois de septembre, un sous-marin a embarqué une équipe de scientifiques pour partir en expédition au large des côtes d’Hawaï à près de quatre kilomètres de profondeur afin d’explorer un volcan sous-marin, jusqu’à maintenant jamais visité par l’homme.
Une fois sur place, les chercheurs ont pu constater que ce lieu abyssal offrait des caractéristiques géologiques incroyables ainsi que des espèces jamais observées ailleurs. Parmi leurs découvertes, ils ont pu apercevoir une pieuvre très rare à moitié endormie ou divers coraux violets qui pourraient bien être de nouvelles espèces.
Ces monts volcaniques submergés à plusieurs kilomètres sous la surface de l’eau disposent d’une eau riche en nutriments permettant d’offrir un époustouflant éventail de vie sous-marine. Actuellement, il existe quelques 10 000 volcans sous nos océans, mais seulement une dizaine a déjà été explorée par l’homme.
Un voyage plein de surprises
De retour à la surface, l’équipage a pu offrir des images de ces profondeurs océaniques, mais aussi des créatures bizarres comme des pieuvres Dumbo capables de changer de couleur de peau comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Ils ont également pu rencontrer un requin dormeur du Pacifique, une espèce de requin de très grande taille pouvant atteindre 6 mètres de long ainsi qu’un requin fantôme, en raison de sa ressemblance avec un ectoplasme, qui hante les fonds marins depuis la préhistoire.
L’équipe a pu prélever un échantillon d’un corail qui pourrait être une toute nouvelle espèce.
Ce genre d’expédition permet de nous rappeler que même si les profondeurs océaniques ne sont pas encore toutes explorées, cela ne signifie pas qu’elles sont totalement sans vie. La preuve ! Plus nous découvrons l’extraordinaire biologie des profondeurs abyssales, plus celle-ci apparaît comme une partie unique de notre biosphère dont il faut tout faire pour la préserver.
Par da, il y a 8 ans :
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