Une muselière pour faire taire les commérages au Moyen Âge
On ne peut rien faire contre celles et ceux qui ne ratent pas une occasion pour rapporter les faits et gestes du voisinage et pourtant, au Moyen Âge, il existait un masque ou plutôt une sorte de muselière qui permettait de faire taire ces personnes.
la Bride de la mégère
Il faut faire un bon dans le passé et plus exactement en 1567. A l'époque, Bessie Tailiefeir avait raconté que Baillie Thomas Hunter d'Édimbourg avait triché sur les mesures de la terre, mais cela lui a porté préjudice puisqu'elle a été condamnée à porter la Bride de la mégère. Elle fut la première femme à être punie de cette façon sans même savoir si elle avait dit la vérité.
Pour ce qui est du masque, il était composé d'un cercle en fer doté d'une plaque métallique aiguisée qui était placée dans la bouche du ou de la condamné(e) afin de bloquer et piquer sa langue si celle-ci était remuée. Ensuite, on attachait un masque sur la tête de la personne pour qu'elle ne puisse pas enlever cette plaque.
Cette muselière a rencontré un véritable succès outre-Manche, en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles, pendant le XVIe et XVIIe siècle avant d'arriver en Allemagne où on lui a ajouté une clochette pour faire remarquer la commère.
Le problème à l'époque est que les hommes ont abusé de cette punition envers leurs femmes dès qu'ils voulaient les punir, car il n'était pas de bon ton que celle-ci parle trop en public. Même si la majorité des condamnés étaient des femmes, des hommes ont aussi subi la même punition. De plus, ces personnes étaient baladées en ville pour que tout le monde puisse les insulter.
Ou communément appelé : cachez cette misère que je ne saurais voir ...
Et oui, la bride de la mégère existe, mais elle n'est pas physique et elle est portée par les médias contrôlés à 90% par les très riches, les 10% restant , ce sont les médias publics qui vont aussi dans le même sens ...