L'atoll de Palmerston ne compte que 63 habitants et tous sont descendants d'un seul et unique homme !
Pour y accéder, il vous faudra neuf jours de bateau dans l'océan Pacifique. Au terme du voyage, vous atteindrez Palmerston, un petit atoll des îles Cook d'une superficie de 2 km2 où seuls 63 habitants y résident. Ces derniers ont la particularité d'être les descendants d'un seul et unique homme, un Anglais venu s'installer ici il y a 150 ans.
Si vous rêvez de passer le reste de votre vie dans un véritable endroit coupé du reste du monde, Palmerston est fait pour vous. En effet, là-bas, aucun magasin. Pour gagner leur vie, les habitants pêchent et récoltent la noix de coco. Côté loisirs : création de bijoux, natation ou volley-ball. Rares sont les personnes qui possèdent un téléphone portable. Ils disposent de l'électricité et d'Internet quelques heures seulement par jour et reçoivent la télévision par satellite. Et, détail important, la ville ne comporte que deux toilettes !
Située dans un atoll d'une douzaine d'îlots, Palmerston est uniquement accessible en bateau. Pas d'aéroport. C'est ce qui explique pourquoi les habitants vivent aussi isolés du reste du monde. En effet, par exemple, un simple rendez-vous chez le dentiste peut prendre plusieurs mois. Si l'aller ne prend que quelques jours, le retour est beaucoup plus compliqué puisqu'il est très difficile d'organiser des navettes à destination des îles Cook.
Les îles Cook ont été découvertes par l'explorateur James Cook qui leur donna son nom. Le navigateur britannique foule le sol de cet atoll le 16 juin 1774 et baptisera l'île Palmerston en l'honneur de Lord Palmerston qui était à la tête de l'Amirauté britannique. Après sa découverte, elle restera inhabitée près de 80 ans.
Ce n'est qu'au milieu du XIXème siècle qu'un aventurier britannique, William Marsters, tombe sur Palmerston et en tombe amoureux. Celle-ci appartient à John Brander, un planteur écossais basé à Tahiti. C'est là-bas que Marsters rencontre le propriétaire de Palmerston et qu'il sera nommé gardien par Brander. Il aura son autorisation pour y cultiver des cocotiers et c'est en 1863 que William Marsters s'installe à Palmerston avec ses trois épouses.
Après avoir pris ses quartiers sur l'île, William Marsters peut compter sur la venue d'un bateau deux fois par an pour lui apporter des provisions en échange d'huile de noix de coco. Mais peu à peu, les visites du bateau s'espacent pour finalement ne plus avoir lieu du tout.
Dans une lettre écrite par Marsters, datant de janvier 1888, l'homme explique que pendant les six premières années, les bateaux venaient régulièrement puis il n'a eu aucune visite pendant deux ou trois ans pour cesser définitivement en 1878.
Mais il en fallait plus pour décourager le jeune aventurier britannique qui a élu domicile au bout du monde. Travailleur, Marsters trouve le moyen de survivre. Il construit alors une ferme à base de bois de charpente récupéré sur des épaves. Celle-ci existe encore.
À la mort de John Brander, le propriétaire de l'île, la reine Victoria accorde à Marsters le droit de posséder Palmerston. Avec ses trois épouses, William Marsters aura 23 enfants et 134 petits-enfants. Avant sa mort en 1899, il divise l'île en trois parties, une partie pour chacune de ses épouses. A son décès, l'île est peuplée de 100 personnes. Au fil des années, la population va augmenter avec 300 personnes recensées entre 1950 et 1970. A l'exception de trois personnes, tous les habitants sont des descendants directs de Marsters.
Etant donné que les 63 habitants de l'atoll sont tous de la même famille, la question de la consanguinité est importante. Pour la limiter, les mariages entre les différents descendants des trois épouses de Marsters sont interdits. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'île a vu sa population décroître. Comme l'explique le maire, les jeunes veulent partir vers d'autres horizons, pour rencontrer et se marier avec d'autres personnes et donner naissance à des enfants en bonne santé.
Aujourd'hui, l'île dispose d'énormément de parcelles de terre non cultivable. Les habitants tentent par tous les moyens d'attirer des potentiels futurs résidents pour habiter l'atoll, mais en vain, aucun volontaire ne s'est manifesté... A moins qu'après la lecture de cet article l'envie vous prenne de partir là-bas...
Qui avale une noix de coco, fait confiance à son .... ?
0N DiRAiT LE RAVE 2 MARiNE LEPiNE !!!!
,,,,,
Faux Passer Tonner Clefs Euro P1,,,, Soie Enfin 2 Race ???
TA TES PAS PiEDS DES JAH ???
*touche un bourrelet*