Le Seigneur des Anneaux : ce secret vieux de 20 ans que vous ignoriez sur Ian McKellen
20 ans après la sortie du Retour du Roi au cinéma, Le Seigneur des Anneaux continue de déchaîner les passions. Les anecdotes de tournage, les faits amusants, ou encore les easter eggs semblent tous avoir été dévoilés. Mais certaines informations sont si vieilles qu'elles tombent parfois dans l'oubli. En l'occurrence, nous avons déniché une interview de Ian McKellen, l'interprète de Gandalf, qui confiait alors l'un de ses secrets sur le tournage des films de Peter Jackson.
des lectures enrichissantes
Le Seigneur des Anneaux a réussi, là où la série Prime Video Les Anneaux de Pouvoir a échoué deux décennies plus tard. La trilogie de Peter Jackson s'est révélée extrêmement fidèle aux écrits de J.R.R. Tolkien, tout en parvenant à s'en émanciper respectueusement sur certains aspects. Cela est dû à un ensemble de facteurs, parmi lesquels le talent du réalisateur et des acteurs qu'ils dirigeaient, mais aussi par une volonté de respecter les romans originaux. Pour y parvenir, chacun avait probablement ses petites astuces, mais l'un des exemples les plus frappants est sans nul doute celui de Ian McKellen.
L'interprète de l'inimitable Gandalf avait ainsi révélé, dans une interview accordée en décembre 2003 dans le cadre de la promotion du dernier volet de la trilogie, qu'il avait un secret pour rester le plus fidèle possible au écrits de Tolkien. Et autant dire que cela a été efficace ! Si nous allons revenir plus en détails sur ce secret dans la deuxième partie de cet article, sachez que vous pouvez retrouver l'interview intégrale ci-dessous, puisque celle-ci a été partagée hier par la chaîne YouTube The One Ring.
un réalisateur ouvert à la discussion
Il y a près de 20 ans, Ian McKellen a révélé qu'il pouvait "concurrencer Peter Jackson [dans sa course à la fidélité] parce [qu'il] avait une poche dans le costume de Gandalf le Gris, dans laquelle [il] gardait [son] livre du Seigneur des Anneaux". Cela lui permettait donc de vérifier sur le tard si les scènes qu'il tournait correspondait à la vision de l'auteur des livres, mais ce n'est pas tout. McKellen avait également expliqué que chaque soir, il lisait le passage des romans correspondant à la scène qu'il devait tourner le lendemain. De la sorte, il pouvait "voir s'il y avait quelque chose dans les livres de Tolkien qui pouvait avoir été manqué ou négligé, ou qui pourrait améliorer ce que nous avions".
Selon lui, Peter Jackson se montrait particulièrement coopératif et ouvert à toute proposition susceptible d'améliorer son travail. "C'est lui le chef, et c'est son film. C'est sa vision de Tolkien. Chaque décision fondamentale passait par lui. Mais ce n'est pas un tyran. Et comme tous les bons réalisateurs, il s'entoure bien". Si Ian McKellen avait tout de même un reproche à faire au réalisateur, celui-ci concernait sa vision du personnage de Gandalf et, de manière générale, sa vision parfois trop binaire des choses. A ses yeux, il ne pouvait pas toujours exprimer la nuance qu'il souhait dans son jeu, car Jackson "ne voulait pas qu'il y ait de doute sur ce qui se passe à l'écran". Ce petit écueil n'a toutefois pas empêché la trilogie cinématographique du Seigneur des Anneaux de rencontrer un immense succès critique et commercial, si bien qu'elle est aujourd'hui encore considérée comme l'une des meilleures adaptations de tous les temps.
Bof. Ça finit par ressembler à du bourrage de crâne.
Si vous aviez lu le Seigneur des Anneaux (vous savez, ce roman...), vous auriez bien évidemment corrigé le "extrêmement" par un "relativement" plus correct et conforme à la réalité.
Monsieur casse bonbon.
Relayer une promo à gros sabots datant de 20 ans, sans rien vérifier de la véracité des anecdotes ni les remettre dans un contexte particulier, c'est quand même pas du boulot. On se fiche un peu du lecteur.