Critique Pirates des Caraïbes 5 : synopsis, date de sortie, photos de tournage et casting

22 mai 2017 à 15h01

Le cinquième opus de Pirates de Caraïbes (sortie prévue au cinéma pour le 12 juillet 2017) sera réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg. Les deux réalisateurs se sont déjà illustrés dans Bandidas ou la série Marco Polo.

Johnny Depp toujours en tête d’affiche

Comme pour les précédents épisodes, Johnny Depp remet son costume de Jack Sparrow. Pirates des Caraïbes : Dead Men Tell No Tales (Les Morts ne racontent pas d'Histoires) verra également l’apparition de Javier Bardem dans le rôle du capitaine Salazar. Le capitaine Barbossa sera, quant à lui, incarné par Geoffrey Rush. Le reste du casting est complété par Brenton Thwaites et Kaya Scodelario. Adam Brown et Danny Kirrane sont également de la partie.

La quête du trident de Poséidon

Dans ce nouvel épisode, on retrouve le capitaine Jack Sparrow dans une nouvelle aventure aux multiples rebondissements. Des pirates fantômes menés par le capitaine Salazar s'échappent du Triangle du diable pour se lancer à la poursuite de tous les pirates des mers afin de les exterminer. Jack Sparrow fait bien entendu partie des cibles. Pour échapper à cette mort certaine, il va devoir partir à la recherche du trident de Poséidon, un objet particulièrement puissant qui confère à celui qui le possède le contrôle des mers. Will Tuner, interprété par Orlando Bloom dans les précédents films, ne semble pas impliqué dans cette nouvelle aventure. En revanche on se réjouit de la présence de Javier Bardem en grand méchant, un rôle qu’il devrait incarner à merveille.

Un tournage australien

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le tournage de Pirates des Caraïbes 5 vient tout juste de débuter en Australie. La production a reproduit un immense village pirate ainsi qu’un navire qui pourrait bien être le célèbre Black Pearl, prêt à repartir en mer pour de nouvelles batailles navales épiques.

Test du Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar

Après 6 ans d'absence depuis La Fontaine de Jouvence sorti en 2011, Jack Sparrow est de retour dans le 5ème volet de Pirates des Caraïbes : la vengeance de Salazar ! Nous retrouvons évidemment Jack Sparrow, qui cette fois se retrouve face à un équipage maudit mené par le Capitaine Salazar (encore un) qui lui en veut à mort (à croire que les Caraïbes entières lui en veulent à mort !). Tandis qu'ils sont à la recherche de Jack, Salazar et ses hommes anéantissent tous les pirates qu'ils croisent, pour le vaincre, notre héros va devoir se mettre en quête du Trident de Poséidon, mais il n'est pas le seul à être à sa recherche... 

Hitek a vu le film en avant-première et vous en parle !  

On oublie la fontaine et on retourne aux sources 

salazar

Parmi les nouveaux venus de La Vengeance de Salazar, il y a le fils de Will et Elisabeth Turner : Henry. Ce dernier a à coeur de libérer son père, qu'il admire tant, de sa malédiction qui le condamne à ne pouvoir revenir sur Terre que tous les 10 ans. Henry signe donc le retour de l'arc narratif consacré aux Turner qui avait été laissé de côté dans La Fontaine de Jouvence

Ce dernier ayant reçu des critiques plus que mitigées, il est aisé de comprendre le choix d'un retour aux sources pour ce 5ème film. D'autant plus que les fans de la franchise attendaient avec impatience d'avoir des nouvelles de Will et Elisabeth. Par ailleurs, ce retour aux sources ne transparait pas uniquement via le retour des personnages emblématiques de la saga, mais aussi dans son style qui rappelle les débuts tant appréciés de Pirates des Caraïbes

Même si La Vengeance de Salazar avait été annoncé dès 2011, on attendait plus vraiment une suite des aventures de Jack Sparrow. Depp allait-il réussir à ré-endosser avec brio son costume de Sparrow ? N'allions-nous pas être lassé par une énième aventure dans une mer des caraïbes qui semble faire dans la sur-enchère d'évènements, de lieux et d'artefacts surnaturels ? A la première apparition du pirate, on doute, le ton est lourd, le jeu semble forcé. Mais au fur et à mesure que l'intrigue avance le pirate s'équilibre et trouve sa place dans le récit. Les âmes nostalgiques seront plus heureuses de retrouver notre bon vieux Jack si charismatique.

Côté personnages récurrents, nous retrouvons le (plus ou moins) fidèle équipage de Jack, toujours prêt à faire les 400 coups et son plus grand rival avec qui il s'est maintes fois allié : Barbossa (qui est sans doute le pirate le plus fortuné des océans à ce point du récit).

Tous doivent affronter un nouvel adversaire : Salazar, personnage porté par le charisme de son interprète (Javier Bardem), mais aussi par les effets spéciaux impressionnants (et très coûteux) qui lui confèrent une aura mystique et effrayante.

C'est comme si Joachim Ronning et Espen Sandberg, les deux réalisateurs, essayaient de nous faire oublier La Fontaine de Jouvence pour tourner notre regard vers les origines de Pirates des Caraïbes.

Un film de pirates comme on les aime 

jack sparrow

A ce niveau-là, le pari semble réussi. La Vengeance de Salazar semble faire revenir la saga sur ses rails originels quitte à faire de Henry Turner une copie plus ou moins conforme de son père.

On se régale devant des scènes à la fois épiques et comiques comme celle du vol du coffre ou encore de la guillotine et on en prend plein la vue durant les grandes batailles navales ainsi que face à l'impressionnant vaisseau du Capitaine Salazar et son équipage fantômatique. Certes, La Vengeance de Salazar ne surpasse pas Le Secret du Coffre Maudit qui semble à jamais inégalable, mais il renoue avec ce dernier en lui rendant un bel hommage.

Il est encore trop tôt pour savoir si ce 5ème opus sera le dernier ou si une suite est envisagée. Néanmoins, si l'aventure s'arrête ici, elle aura eu droit à une belle conclusion.  

Un scénario très basique 

barbossa

Si La Vengeance de Salazar est un film épique comme on les aime, il ne surmonte pas la principale faiblesse de toute la saga : une intrigue des plus simples à laquelle s'ajoutent pour cet opus quelques incohérences et pans de scénario qui auraient mérités plus d'approfondissement.

Quand Jack Sparrow, Henry Turner et Carina Smyth se retrouvent, par le plus parfait des hasards, sur la même île, au même moment, précisément à la recherche les uns des autres (à part Jack Sparrow qui ne cherche que sa prochaine bouteille de rhum) et en possession des compétences et des artefacts dont chacun a besoin, nous avons le sentiment que la profondeur du scénario n'était pas franchement au cœur des préoccupations. Dans la suite des péripéties, ce sentiment s'accentue par un enchaînement d'évènements qui n'ont d'autres explications que la chance et le hasard. N'essayez pas de trouver une logique profonde au récit, vous risquez la migraine !

A ce défaut s'ajoute celui des personnages de Henry et Carina, les nouveaux Will et Elisabeth. Malheureusement, les personnages sont un peu effacés, écrasés par le charisme des plus anciens. Quant à la relation des deux personnages, entre eux, et avec les autres, on n'achète pas. Elles ne sont sans doute pas assez approfondies ni justifiées et semblent s'imposer comme une évidence car répondant aux clichés hollywoodiens.

Il est vrai qu'avec un Pirates des Caraïbes, il ne faut pas s'attendre à un scénario poussé et réfléchi, ce n'est pas ce que le film veut nous vendre et ce n'est pas nécessairement ce que le spectateur attendra. Néanmoins, en négligeant cet aspect, Pirates des Caraïbes se prive d'avoir un univers complexe qui, comme d'autres grandes sagas, l'aurait rendu immortellle. Difficile de créer un univers étendu, des théories, des réflexions poussées sur une franchise dont les fondations ne tiennent pas solidement !

En Bref 

Ce cinquième volet des aventures de Jack Sparrow est un véritable retour aux sources pour la franchise qui semblait s'être égarée dans son quatrième opus. Sans prétendre être un chef d'oeuvre, ni nous servir un scénario léché, La Vengeance de Salazar est un bon divertissement, un film de pirates dans toute sa splendeur qui laisse dans l'air, un parfum de 2003, quand Le Secret du Coffre Maudit avait crevé l'écran.

Fermez les yeux sur ses défauts inévitables et profitez du voyage !

J'ai découvert les nouvelles technologies en jouant à Duck Hunt sur ma Nes, en passant des appels sur mon mobile Itinéris et en insultant des routiers via la Cibi de mon père. Eh oui, j'ai bientôt 35 ans ! Je suis recordman de la rédaction de SMS avec un doigt. Signe particulier : ne possède pas d'iPhone ! Edit 2021 : quelques années de plus et finalement j'ai un iPhone dans la poche.

Articles de Nicolas
count