Test FIFA 18 : passe ou crève !

4 octobre 2017 à 14h35

Comme chaque année, EA débarque à l'automne avec sa simulation de football : FIFA. 2018 n'échappe pas à la règle et se dégote elle aussi son opus marqué au fer rouge du calendrier, FIFA 18. Suite de l'aventure avec Alex Hunter, le mode FIFA Ultimate Team toujours présent et de nouvelles fonctionnalités ainsi qu'un gameplay potentiellement différent sont au rendez-vous.  

Ballon au pied

Via FIFA 18, EA signe le retour d'Alex Hunter et de son mode Aventure, via le moteur Frostbite. Après ses mésaventures en Premier League, son escapade en Championship et son retour parmi les géants, Alex Hunter a encore du pain sur la planche afin d'entrer dans la légende. FIFA 18 lui apportera peut-être cette chance. Mais avant de parvenir au firmament, le jeune Hunter devra s'attaquer au championnat américain : la MLS. 

Si vous avez joué et participé au mode Aventure dans FIFA 17, vous aurez la possibilité d'importer les statistiques de votre joueur, mais également ses trophées, son club final et des honneurs. Ceux qui n'ont pas pris part à l'opus de l'année dernière, vous pourrez choisir parmi tous les clubs de Premier League. 

FIFA Ultimate Team se voit également récupérer son lot de changements, comme chaque année. Les cartes Icônes (anciennement Légendes) ont fait leur apparition sur les consoles de Sony et les animations/les visuels ont été changés pour l'occasion. De nouveaux maillots sont eux aussi au rendez-vous. 

Côté gameplay, il faudra attendre de mettre les mains dans le cambouis pour savoir réellement à quoi s'attendre avec ce FIFA 18. Ce qui est certain, c'est que d'année en année, les graphismes s'améliorent et se détaillent, à mesure que les technologies avancent. Quant à la motion capture, elle fait toujours partie du programme. 

Dans sa version Switch, FIFA 18 sera moindre, console oblige. Pas de mode Aventure ou de mode en ligne, seul subsiste les modes Classique et Carrière, ainsi que le mode Ultimate Team. Cette version ne fonctionnera pas sur le moteur Frosbite, mais un moteur EA interne. Pour finir, un mode Local Seasons fait son apparition, permettant à 4 joueurs maximum de jouer ensemble, dans des séries de 5 matchs. 

FIFA 18 est sorti sur PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et Nintendo Switch le 29 septembre 2017. 

Test du FIFA 18

Depuis des décennies, FIFA et PES se tirent la bourre, alimentant une rivalité digne de Sonic et de Mario. Quelques jours après la sortie de son confrère, c'est au tour de la simulation de sport d'EA de prendre d'assaut les consoles des joueurs. Suite du mode Aventure, continuité du moteur Frosbite, retour de l'apprécié FIFA Ultime Team, que vaut ce FIFA 18 ? Réponse dans notre test. 

Sa sortie n'aura surpris personne, son gameplay, un peu plus. Et pour cause, ce FIFA 18 a d'abord pris l'occasion de faire couler de l'encre, de par ses gardiens absents et ses défenses endormies. Bien évidemment, le tout a été patché le plus vite possible pour ne pas laisser les joueurs avec un sentiment amer. Une fois ces problèmes d'avant match laissés aux vestiaires, place au concret, le gameplay. Cette nouvelle itération met l'accent sur les phases de construction, délaissant parfois la finition.

Brique après brique

Plutôt que de tout baser sur la vitesse des joueurs et les contre-attaques dévastatrices en provenance des ailes, les joueurs plus réfléchis se verront pousser en avant, tant construire devient facile. Évidemment, aides et assistances ont été désactivées durant ce test, quitte à se faire laminer par un Gareth Bale un peu trop vivace. Le contrôle du ballon a également été changé. Les joueurs peuvent désormais effectuer un contrôle orienté suivi d'une conduite de balle plus précise, évitant les touches gratuites à l'adversaire. 

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Pression et possession sont mises à l'honneur, tant par les efforts acharnés dont font preuve les joueurs balle au pied, que du marquage au corps. Même s'il devient plus facile de construire, il est plus difficile de passer. Cependant, les gardiens semblent moins performants que sur le dernier volet, tout en restant athlétiques, laissant entrevoir des claquettes venues d'ailleurs. Même si le gameplay prime, c'est dans sa fourmilière de modes de jeu que FIFA 18 parvient à séduire. Si vous êtes un habitué de la série, pas de surprise en extérieur, de belles choses (parfois) à l'intérieur. 

Alex'térieur 

Cette édition 2018 marque le retour du mode Aventure et d'Alex Hunter, la coqueluche de Premier League que les grands clubs s'arrachent. Si vous vous êtes initiés au mode dans FIFA 2017, vous pouvez importer votre joueur, ainsi que ses caractéristiques, ses trophées, mais également son club choisi. Ceux qui s'initieront à l'aventure pourront choisir le club de Premier League de leur choix. Après le championnat britannique, Hunter fera des pieds et des mains pour partir à la conquête de l'Europe. Seulement que nenni, une broutille l'enverra en MLS, directement dans les rangs des L.A. Galactic. 

Même si le scénario est assez brut de décoffrage, de nouvelles fonctionnalités plus ou moins utiles viennent peaufiner la bête. Ainsi, des objectifs de chapitre vous seront proposés, de même que des éléments de personnalisation pour Alex Hunter, de sa coupe de cheveux à son style vestimentaire sur et en dehors du terrain, en passant par ses tatouages.

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Du point de vue de l'intrigue, ce nouvel épisode se distingue du précédent de par sa richesse. Même si ce n'est pas une série TV, les personnages sont plus nombreux et ont également été doublés par des personnes éminentes du monde du football, mais pas que. Ainsi, Christiano Ronaldo, Thierry Henry, Thomas Müller ou encore Antoine Griezmann, mais également le basketteur James Harden se prête à l'exercice du doublage. 

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Même si la finition résulte plus de l'exercice scolaire que du film à gros budget, il est agréable de voir de grosses pointures se prendre au jeu. Par ailleurs, un doublage en français pour Henry n'aurait pas été de trop. Hunter se dégote donc de nouveaux objectifs et grandit au fur et à mesure que les matchs se terminent. À la fin de chaque entrainement/match se déroule une cinématique, alternant d'une façon souple entre les deux. 

FUT et carrière (de pierre)

Histoire de ne pas laisser tomber l'historique mode Carrière, EA Sports fait le pari de la cinématique pour pimenter un peu ses transferts. Fini, ou presque, les longues listes de transferts, désormais, tout ce petit monde se réunit dans un bureau pour discuter affaires et pain au chocolat. Comme dans la vraie vie en somme. Un peu plus de réalisme à un mode qui commençait à prendre la poussière, bon point. 

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Côté FIFA Ultimate Team, pas beaucoup de changements à prévoir. Les joueurs PlayStation auront le plaisir de voir arriver les cartes Légendes (renommées Icônes). Quelques millions de crédits pour une carte, des souvenirs de cour de récré sont à prévoir. À côté de ça, les joueurs pourront faire la connaissance d'un nouveau mode : le Clash d'équipes. Confrontez-vous aux équipes conçues par d'autres joueurs et affrontez les afin de grimper les échelons du classement. Renouvelez l'opération et inscrivez-vous comme le meilleur joueur de votre lotissement. 

Dans leur globalité, les modes de FIFA ne changent pas beaucoup dans cette édition 2018. C'est principalement vers les animations qu'il faut se tourner pour percevoir une mutation. 

Conclusion 

Pour cet énième édition, FIFA ne modifie pas son titre du tout au tout. Quelques variations de-ci, de-là, notamment au niveau de la vitesse de jeu. Le gameplay y est ralenti afin que les joueurs axent leur stratégie sur la construction et non pas sur une passe en profondeur lobée sur un joueur ultra rapide. L'accélération est revue à la baisse, mais les tracteurs resteront des tracteurs. La conduite de balle y est plus agréable que sur le 17, donnant l'impression d'avoir davantage le contrôle. Le moteur Frosbite continue de détailler les visages des joueurs, même si certains mouvements ne semblent pas encore naturels.

À côté de ça, FIFA 18 signe le retour d'Alex Hunter dans une suite agréable, mais pas inoubliable. Ceux qui ont apprécié la première partie réitèreront avec plaisir l'expérience, tandis que les autres passeront leur chemin sans se retourner. Du dépoussiérage côté carrière qui fait plaisir et quelques nouveautés pour FUT, qui reste le nerf chronophage de FIFA. L'itération de l'année 2018 ne rentrera pas dans l'histoire, mais procurera aisément des heures de jeu agréables à ceux qui le souhaitent. 

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

Articles de Guillaume Chagot
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