Les arrestations les plus ridicules à cause des réseaux sociaux

Nous faisons tous des petites erreurs sur les réseaux sociaux. Vilaines photos de soirée, étalages de vie privée intensifs, commentaires peu éloquents, réflexions déplacées... Mais certaines personnes font des erreurs plus importantes que d'autres et se retrouvent à répondre de leurs actes en ligne devant la justice. Voici quelques exemples à ne suivre sous aucun prétexte !

L'évadé de prison retrouvé à cause des selfies

Nicholas Grove, un prisonnier en fuite, échappé de la prison de Payette dans l'Idaho (USA) a été retrouvé par la police américaine grâce à Instagram. Ils ont retrouvé Nicholas à Tulum (Mexique) en 2014 à cause de nombreux selfies que l'homme avait pris dans son hôtel. Il avait également posté des messages sur Facebook se vantant de son évasion. Une bonne leçon à retenir pour les criminels (mais aussi les non-criminels) : gardez vos photos de vacances pour vous  ! 

Les touristes dégradent un monument historique pour Instagram

Cette fois, ce sont deux filles, deux américaines de 21 et 25 ans, qui ont fait une sacrée bourde lors d'un voyage à Rome. Pendant leur temps libre, elles n'ont rien trouvé de mieux à faire que graver leurs initiales sur les murs d'un bâtiment vieux de plus de 2 000 ans : le Colisée. Elles ont ensuite posté le résultat sur Instagram. D'autres touristes plus responsables ont signalé cette dégradation. Les jeunes femmes, qui ont diffusé elles-mêmes la preuve du délit, risquent une amende de plus de 20 000 euros à l'image d'un touriste Russe qui avait lui aussi gravé un K sur le mur intérieur du Colisée.

Meurtre via Snapchat...

Il faut être bien tordu pour se prendre en photo avec sa victime quand on est un criminel et l'envoyer sur Snapchat. Il faut l'être encore plus pour penser que cela sera sans conséquence.  Maxwell Marion Morton a été arrêté pour meurtre en Pennslyvanie après avoir partagé une photo de lui avec sa victime de 16 ans Ryan Mangan. Plusieurs destinataires ont fait des captures d'écran pour garder la preuve. Rien n'est vraiment éphémère sur les réseaux sociaux !

Sarah "menace" une compagnie aérienne

"Bonjour, mon nom est Ibrahim et je vis en Afghanistan. Je fais partie d'Al Quaida et le 1er juin je vais faire quelque chose d’énorme, au revoir." C'est le message qu'a envoyé Sarah, une adolescente vivant aux Pays-Bas, en avril 2014, à la compagnie aérienne Americain Airlines. Elle s'est certainement trouvée très spirituelle, mais pas les employés de l'entreprise américaine... Ils lui ont très vite répondu qu'ils prenaient les menaces au sérieux et que son adresse IP ainsi que les informations la concernant seraient transmises au FBI. La jeune femme a complètement paniqué après ce message. "Je suis tellement désolée, j'ai vraiment peur maintenant. J'ai fait une blague". Elle a assuré qu'elle n'était qu'une fille ordinaire, a tenté de faire croire au piratage de son compte. Sarah s'est ensuite rendue à la police et elle a écopé d'une mise en examen pour ses fausses menaces. Elle a ensuite été relâchée, mais n'est pas prête de recommencer.

Le britannique qui voulait prendre son avion

En mai 2010 Paul Chambers a tweeté que si son vol ne partait pas à temps, il ferait exploser l'aéroport britannique Robin Hood. "Robin Hood airport is closed. You’ve got a week and a bit to get your shit together, otherwise I’m blowing the airport sky high!!". 

Ce qu'il n'avait pas prévu c’était de rater son avion parce qu’il serait arrêté deux jours avant son décollage. Les autorités ont jugé son message trop déplacé, et menaçant, il a donc écopé d’une amende de £1.000 (1175 €) et de £2.000 (2351 €) pour couvrir les frais de justice. En plus de ça il a perdu son poste de DAF (Directeur Administratif et Financier).

Des tweets sur Obama 

Il y a certains sujets qu'il vaut mieux ne pas aborder sur Twitter. Assassiner le président des États-Unis par exemple ! En septembre 2012, Donte Jamar Sims, 21 ans, en a posté toute une série ! Il écrivait vouloir le tuer avec le "swag de Lee Harvey Oswald" ou mettre "un fusil d’assaut dans le dos d'Obama". Une fois que les autorités américaines lui soient tombées dessus, il s'est contenté de sourire à la relecture de ses tweets. Donte s'est ensuite excusé, mais un peu trop tard. Il avait déjà écopé de six mois de prison pour avoir menacé la vie du président.

League of Legend : Hell o'Hell !

Cette prochaine histoire commence en février 2013, lorsque Justin Carter, 18 ans, se fait insulter par un joueur de League of Legends. Rien d'extraordinaire jusque là puisque cela se produit tout les 1/4 de secondes. Mais il a ensuite décidé de répliquer : " Je pense que je vais aller tirer dans une école maternelle/et regarder le sang des innocents couler/Et manger le cœur de l'un des enfants."  Voila le charmant message qu'a posté Justin. La police a donc débarqué toutes voiles dehors chez lui pour l’arrêter. Le jeune homme s'est défendu en expliquant que son message était sarcastique et qu'il avait même écrit pas mal de "lol" et "jk" (je rigole en anglais) pour le montrer. Mais malheureusement pour lui, les policiers ne voulaient rien entendre....

Les blagues sur les enfants disparus ne passent pas

On ne peut pas rire de tout sur Internet. Matthew Woods l'a bien compris après sa mésaventure causée par ses blagues pas très amusantes. L'homme s'amusait en effet à poster sur Facebook des statuts comme "Je me suis réveillé ce matin dans un van avec deux charmantes petites filles" ou encore "Pourquoi une personne saine d'esprit enlèverait un enfant roux ?". A l'époque deux petites filles étaient portées disparues et ses posts n'ont visiblement faire rire personne. L'auteur s'est donc retrouvé derrière les barreaux pendant trois mois suite à cela.

Le concert de Pink en danger ?

Chacun d'entre nous a déjà été enthousiaste avant un concert ! Mais parfois c'est mieux de le garder pour soi. Un adolescent a appris ça d'une manière un peu brutale en juillet 2013. Dans son entrain, il a posté ce message : "@Pink I'm ready with my Bomb. Time to blow up #RodLaverArena. Bitch." ou "Pink je suis prêt avec ma bombe. C'est l'heure d'exploser #RodLaverArena. Bitch." Alors que le jeune homme faisait une référence à la chanson de Pink "Timebomb", les agents de sécurité du concert ont pris la menace au sérieux et ont attendu le jeune homme dès son arrivée. Son père a dû venir chercher son fils au commissariat et le garçon a manqué le concert qu'il avait si hâte de voir... Dommage !

Un sportif insulté parce-qu’il a perdu les JO

Il est courant que les célébrités reçoivent des messages de leurs fans. Mais les internautes ne sont pas tendre avec avec les sportifs lorsque ceux-ci ratent une épreuve. L'athlète britannique Tom Daley, compétiteur de l'épreuve de plongeon synchronisé a été confronté à cela de façon brutale. Il a reçu des tweets particulièrement durs après un échec aux JO 2012. Un jeune utilisateur de twitter, Rileyy_69, lui a envoyé le message suivant : "Tu as laissé tomber ton père, j'espère que tu le sais", en référence à la mort récente du père du jeune homme. Il a également expliqué qu'il préférait soutenir un clochard, et a menacé de tirer sur le sportif. @Rileyy_69 a donc gagné une visite de la police, prévenue par l'organisation des Jeux Olympiques, très attentive aux réactions sur les réseaux sociaux.

Elle se filme ivre au volant

En Floride, une femme a trouvé que se filmer au volant ivre et partager ce grand moment sur Periscope était une idée brillante. Il faut croire qu'elle n'a pas vu la faille dans son plan... Whitney Beall a activé l'application Periscope un soir après avoir un peu trop bu et a déclaré aux utilisateurs de l’application en se glissant derrière le volant : "Je rentre chez moi ivre, on va voir si je me fais prendre." Bien sûr c'est ce qui est arrivé car plusieurs personnes ont appelé le 911 (numéro d'urgence aux USA). Les policiers l'ont retrouvée complétement alcoolisée, avec un pneu crevé. Résultat des courses : un an de prison avec sursis, des travaux d’intérêts généraux et bien sur le retrait du permis !