Attention au Cloud ! Si vos disques durs ne sont pas techniquement soumis à la loi sur le Copyright, ce n'est pas le cas des espaces de stockage comme Dropbox, Google Drive ou OneDrive. Après le tweet qui a enflammé le net de Darrel Whithelaw, Dropbox rappelle ses conditions d'utilisation.
Le téléchargement, c'est illégal alors évitez de mettre vos contenus, films, musiques, séries sur le Cloud. "Wow, une demande de retrait de fichier sur un dossier personnel Dropbox, je n’avais jamais vu ça!" Générant plus de 3 600 retweets, la toile en a parlé tout le week-end.
Dropbox a donc tout simplement désactivé la fonction de partage de ce fichier et en a informé l'utilisateur en question en avançant le côté illégal du fichier : "certains fichiers de ce répertoire ne peuvent pas être partagés en raison d’une demande de suppression en accord avec la loi DMCA." Comprenez ici Digital Millennium Copyright Act. A cela, les internautes se sont demandés comment Dropbox parvenait à faire ça. La société consulte-t-elle vos fichiers ? La réponse est non. C'est grâce à une procédure basée sur le hachage, une fonction qui calcule une sorte d'empreinte, qui sert à identifier les données initiales, comme l'explique l'entreprise : "Parfois, nous recevons des demandes de retraits sur des liens qui ne respectent pas la loi sur le copyright. Nous les désactivons via un système automatique. Nous ne regardons pas les fichiers dans vos dossiers privés. "
Dans le cas présent, le contenu a été bloqué, mais pas supprimé. Il peut le consulter mais pas le partager avec un ami par exemple. Pourtant, sachez que les entreprises du même type que Dropbox ont le droit, si elles le souhaitent, de supprimer des données voire même de désactiver le compte d'utilisateurs qui peuvent se montrer récalcitrants quant aux fichiers soumis au Copyright. Tout dépend évidemment, des lois mises en vigueur dans le pays où vous vous trouvez.
Par Lily, il y a 11 ans :
Deg ?
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