Un bracelet connecté Fitbit aide la police à résoudre un meurtre

L’histoire s’est déroulée aux États-Unis où Richard Dabate est accusé d’avoir assassiné sa femme après qu’il ait raconté aux forces de l’ordre que lui et sa femme se sont fait agresser par un cambrioleur à leur domicile. Sauf qu’il n’a pas pensé au bracelet connecté Fitbit de sa femme qui prouve que c’est une histoire inventée de toute pièce.

Des bracelets connectés pour suivre son rythme de vie

Ces dernières années, les bracelets connectés se sont multipliés sur le marché et Fitbit est l’un des précurseurs avec un périphérique qui dispose d’une grande autonomie grâce à un système qui se rapproche des montres classiques avec une pile. Ce dernier propose d’analyser le rythme de vie de l’utilisateur en comptant par exemple le nombre de pas effectués, la distance parcourue, les calories brûlées ou encore la qualité du sommeil. Et c’est cet accessoire qui est au centre de l’affaire de Richard Dabate.

Un véritable espion pour la police

Dans ses déclarations, le coupable détaille son agresseur comme corpulent et ayant la même voix que l’acteur Vin Diesel. Il serait rentré par effraction dans la maison pour ensuite l’attaquer avec sa femme, sauf que cette dernière n’aurait pas survécu alors que lui aurait été ligoté fermement par l’agresseur.

Le problème dans sa version des faits est que dans l’historique du bracelet Fitbit de sa femme, celle-ci aurait eu une activité physique peu après le meurtre, ce qui n’est évidemment pas possible puisque les capteurs n’auraient pas dû s’activer sur un corps sans vie. Pour détecter les mouvements de l’utilisateur, le bracelet connecté dispose d’un accéléromètre et d’un gyroscope, il faut donc que le poignet soit en mouvement.

De plus, le chien de la police n’a détecté aucune odeur différente sur les lieux du crime.

Les enquêteurs ont aussi découvert que Richard Dabate avait une relation extra-conjugale et qu’il aurait prémédité le meurtre pour vivre heureux avec sa maîtresse.