The Witcher : Geralt reprend du service aux côtés de Ciri dans La Malédiction des corbeaux, la BD qui suit la Chasse sauvage
Les événements de la saga The Witcher ont marqué les esprits. En 2007, 2011 et 2015, CD Projekt Red a su marquer les esprits et ancrer les adaptations vidéoludiques des romans d'Andrzej Sapkowski dans l'histoire des RPG. Bien souvent cité comme référence, The Witcher 3: Wild Hunt, voit son intrigue s'arrêter après Hearts of Stone et Blood and Wine, les deux extensions sorties peu après la sortie du titre. En BD, Paul Tobin et Piotr Kowalski abordent la question de l'après.
Une BD pour les aficionados de The Witcher
Les événements de The Witcher : La Malédiction des corbeaux se déroulent après ceux de The Witcher 3: Wild Hunt. La Chasse Sauvage est vaincue, Ciri est sauvée et l'hiver éternel est évité. La bande-dessinée suit l'intrigue dessinée par l'une des trois fins de The Witcher 3, celle où Ciri devient sorceleuse. Le duo père/fille est à la recherche d'un strige, une créature maudite. Une piste qui les mènera à une strige bien connue des fans de The Witcher : Adda la Blanche. Une nouvelle fois, Geralt est confronté à la malédiction qui frappe Adda. Conçue d'une relation incestueuse entre son père, le roi Foltest et Adda, sa soeur (les deux femmes ont le même prénom), Adda la Blanche a déjà eu l'occasion de poser problème à Geralt par le passé.
Dans cette BD pour adultes, sang et nudité partielle sont présents. Les traits des personnages sont relativement légers, à mi-chemin entre les comics et la BD XIII. La Malédiction des corbeaux s'imprègne allègrement de l'univers de The Witcher, donnant accès à des informations que les fans de la dernière heure ne sont peut-être pas parvenus à dénicher. Le bestiaire y est approché, plus encore que les humains. Généralement plus détaillé, plus peaufiné que les humains, les monstres font partie intégrante de l'histoire et démissionnent du rôle classique de "monstre de la quête". Une identité propre piochée dans l'univers fourni créé par Andrzej Sapkowski.
Les tons utilisés semblent empruntés à la saga The Witcher. Couleurs vives voire pétantes laissent aisément la place aux teintes bleu nuit la nuit tombée, et vice versa. La Malédiction des corbeaux réussi à illustrer la relation compliquée qui lie Geralt et Ciri. D'autant que le caractère tumultueux de la jeune fille y est immortalisé, peut-être à trop grosse dose.
The Witcher : La Malédiction des corbeaux est un bel ouvrage pour les amateurs de l'oeuvre d'Andrzej Sapkowski ou de la saga de CD Projekt Red. 128 pages qui sont une fenêtre ouverte sur un univers fourni et complet, inscrit comme une référence de la fantasy. Si vous êtes intéressés, l'oeuvre est disponible sur le site de la FNAC, juste ici.
Alors oui sur PS4 il est moins beau....et encore c'est être de mauvaise foi de dire qu'il est moche et les baisses de framerate sont acceptables mais encore une fois, le prix du matos est pas le même.
Et c'est tout, le mec a juste voulu montrer que PC c'est meilleur
Fin du débat !