L’association de consommateurs UFC-Que Choisir vient d’assigner en justice Valve, la société éditrice de la plateforme Steam. Si l’association de consommateurs a pris pour cible cet éditeur de jeux c’est à cause de douze clauses qu’elle considère comme abusives et illicites. Parmi elles, celle qui pose le plus de problème c’est le fait que les consommateurs n’ont pas la possibilité de revendre les jeux achetés légalement sur la plateforme Steam.
Comme tout bien acheté légalement, le propriétaire est en droit de le revendre comme il le souhaite. C’est la logique qui voudrait cela. Sauf que ce n’est pas la logique de Valve. En effet, dans les conditions générales, la société le refuse explicitement :
"L’utilisateur n’est pas autorisé à vendre ou facturer ou transférer son droit d’accès et/ou d’utilisation des contenus et services accessibles par l’intermédiaire de la plateforme."
Voici donc le principal grief qui a forcé UFC-Que Choisir à s’attaquer à Valve. Surtout qu’aucune décision de justice n’a acté le fait de ne pas pouvoir revendre comme bon nous semble les jeux numériques. Mais Valve n’est pas la seule plateforme à pratiquer cette interdiction.
Revente interdite mais pas que…
L’interdiction de revente des jeux n’est que le principal grief. D’autres problèmes sont pointés du doigt par l’association comme l’absence de responsabilité de la part de Valve en cas de perte ou vol des données personnelles des utilisateurs. De plus, il est impossible de récupérer l’argent de son porte-monnaie en cas de fermeture ou encore le fait que Valve applique le droit luxembourgeois plutôt que le droit français.
Enfin, l’absence de protection de la propriété intellectuelle pour les créateurs de contenus est également pointée du doigt par l’association de défense de consommateurs.
Ce n’est pas la première fois que Valve est dans le collimateur d’une association de consommation. En 2013, l’UFC-Que Choisir allemand avait épinglé la société pour les mêmes raisons alors que trois ans plus tôt, la justice allemande avait jugée que la politique de Valve était contraire aux lois du pays.
Par jeanLucasec, il y a 8 ans :
Ca va faire mal !
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