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Wolfenstein II : extermination de nazis en toute impunité, ou presque

De Guillaume Chagot - Posté le 29 septembre 2017 à 14h33 dans Jeux vidéo

Après une journée difficile, que ce soit au bureau, en cours ou dans notre élevage de raies mantas de la Drôme, rien de mieux que d'exploser du nazi pour se sentir tout de suite beaucoup mieux. Pour ceux qui manqueraient de cibles, sachez que les soldats à la svastika inversée sont légions dans Wolfenstein II, dont voici nos impressions.

Direction les locaux de Bethesda pour tester la suite de Wolfenstein, j'ai nommé : Wolfenstein II : The New Colossus. C'est donc manette en main que nous prenons les commandes de cette mission au cours de laquelle nous devons mettre la main sur un VIP. Dans ce second volet, William "B.J." Blazkowicz est de retour, plus énervé que jamais. Une femme sous le bras et un bébé en route, l'américano-polonais compte bien mettre un terme à cette guerre qui dure depuis bien trop longtemps. 

1001 façons de bien tuer un nazi

Après une longue cinématique aux dialogues crus mais parfaitement à leur place, sur les détails du plan et les avis partagés des membres de la résistance, direction le front pour un règlement de compte comme il se doit. Après un saut pieds joints dans une eau sombre hébergeant quelques cadavres, on débarque devant, derrière, sur le flanc, des soldats de la Wehrmacht. En difficulté normale, on se sent invincible, un fusil à pompe dans chaque main, arrachant tête et jambe à chaque pression de gâchette. Seulement, que nenni. Le jeu se veut bien plus punitif que prévu, que ce soit au niveau des ennemis ou des munitions. 

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Les ennemis ne vous ratent pas - contrairement aux Stormtroopers - et font mal. Quant aux Panzerhund, ces chiens mécaniques qui crachent du feu, mieux vaut garder ses distances et se terrer derrière une voiture ou sous un escalier, le temps que la bestiole soit suffisamment criblée de balles pour exploser. Le gameplay y est explosif, toutes les armes peuvent être équipées en double, vous laissant maltraiter vos gâchettes dans le but de sauver la planète. Seulement, une fois tous les ennemis dans l'au-delà, une sorte de flottement s'installe, jusqu'à ce que vous passiez la prochaine porte et rencontriez un nouvel escadron.

Armes et compétences s'augmentent de façon différentes. Les premières nécessiteront des pièces d'armes, récupérables à travers les ennemis, quand les secondes vous demanderont de les utiliser afin d'engranger de l'expérience, façon The Elder Scrolls.  

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Le choix des armes y est suffisant, chaque arme pouvant être améliorée selon vos choix, même les grenades. Même si les munitions fusent, des cartouches trainent un peu partout par terre, les ennemis morts ayant la gentillesse de nous réapprovisionner régulièrement. Leur manque d'intelligence - l'IA a tendance à les jeter contre vous comme un papillon de nuit sur un pare-brise - est assez effarant, mais pas si dérangeant.

Je m'explique. Certains verrons ce défaut de placement de la part de l'IA d'un mauvais oeil, prétextant que les ennemis se doivent de réagir comme de véritables soldats. Seulement, dans ce cas précis, c'est par leur nombre et non leur intelligence que ces soldats ont l'avantage. Jusqu'à ce que vous les massacriez jusqu'au dernier, évidemment. 

Prenant, explosif, efficace

D'un point de vue graphique, Wolfenstein II ne déçoit pas, loin de là. Même si le titre de MachineGames n'a pas prévu de révolutionner l'industrie du jeu vidéo, il ne se contente pas non plus de donner aux joueurs l'équivalent d'une plâtrée de pixels bon marché. Le titre est graphiquement beau, beau + même. Ce qui a tendance à déstabiliser un peu, nos attentes étaient plus basses que prévues. Bon point.

Chaque personnage est agréablement modélisé, mais également doté d'une personnalité bien différente des autres. Tous possèdent un point commun : la folie. Respirez un peu trop de gaz moutarde, celui de la Wehrmacht, pas celui d'Amora, et vous finirez certainement dans le même état incertain. 

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Ce côté barré, c'est ce qui fait le charme de la série Wolfenstein. Ça et le fait de pouvoir éclater du nazi, il va de soi. À ce jour, ce second volet se veut prometteur, tout est réuni pour que le jeu séduise aussi bien les fans de FPS que les amoureux d'action barrée. Reste à voir si le scénario sera aussi gratifiant que le gameplay et si la fin aussi surprenante que The New Order. Sur ce, rendez-vous le 27 octobre prochain.

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Mots-Clés : impressionsnazis

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

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Commentaires (5)

Par Guiguiche, il y a 7 ans :

J'aurai bien aimé l'avoir comme voisin en 40 celui-là !

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Par Agderit, il y a 7 ans :

Je préfère defoncer du bolchevik !

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Par Lt. Col. John Sheppard, il y a 7 ans :

C'est vraiment les seuls mecs de toute l'histoire de l'humanité que l'on peut exterminer et en faire l'apologie dans un jeu, film ou même dans la réalité sans être taxé de gros rasciste.

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Par Mr Soleil, il y a 7 ans (en réponse à Lt. Col. John Sheppard):

Sie sollen sich hüten !
Ein Mal wird unsere Gedult zu Ende sein und dann wird den Juden das Freche Lügenmaul gestopft werden !

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Par Lt. Col. John Sheppard, il y a 7 ans (en réponse à Mr Soleil):

JA !

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