Le 21 juillet dernier naissait Garlic, un chat siamois, dans les laboratoires de Pékin de la Sinogene Biotechnology Company. Particularité du félin ? C'est un clone. Le British Shorthair est né 66 jours après le transfert de son embryon dans une mère porteuse. Même si Garlic et le chat originel, décédé du syndrome urologique félin, sont identiques sur le papier, leur comportement et leur personnalité diffèrent. Pour obtenir un clone de son animal adoré, le client, un prénommé Huang Yu, a dû débourser la somme de 250 000 yuan, environ 31 500 euros.
Photo de Garlic, le chat cloné.
Cette réussite a été prolifique pour la firme puisque plusieurs autres propriétaires de chats ont décidé de réaliser le même procédé et ainsi remplir le carnet de commandes de l'entreprise chinoise. A noter que le laboratoire peut également cloner des chiens, même si le service est légèrement plus onéreux : 380 000 yuan, 47 900 euros environ. A terme, Sinogene compte transférer les souvenirs d'un chat à un autre, considérant l'utilisation de l'intelligence artificielle ou d'une interface homme-machine pour stocker les informations et les transmettre, a annoncé l'entreprise durant une conférence de presse ce lundi.
Photo du chat originel.
Outre les animaux domestiques, le laboratoire chinois souhaiterait parvenir à cloner des espèces en danger ou en voie de disparition. Malheureusement, jusqu'ici, les tentatives se sont soldées par des échecs. Le clonage pourrait, à terme, représenter une solution dans la lutte pour la survie des espèces animales de notre planète. La disparition de plusieurs milliers d'espèces animales pourrait ainsi être évincée.