Lorsque l'on se balade dans Paris (ou ailleurs en France), on a peine à imaginer qu'au même endroit, il y a 75 ans c'était la Seconde Guerre Mondiale et que les rues étaient un mélange de français occupés et de soldats allemands, que sur les bâtiments officiels flottait le drapeau nazi, que les parisiens achetaient des denrées alimentaires à prix d'or au marché noir (car la nourriture se faisait rare) et que partout les portraits du bon Maréchal Pétain encourageaient à la collaboration avec l'armée Allemande tandis que les personnes de confession juive étaient forcées de porter l'étoile jaune sans imaginer le funeste sort qui les attendait.
Oui, tout cela à bien eu lieu là ou vous prenez des verres avec vos amis, allez au cinéma, ou faites du shopping.
Pour vous le rappeler voici des clichés de Paris durant l'occupation allemande, entre propagande nazi et défilés militaires, les parisiens tentent coûte que coûte de vivre leur quotidien.
La Kommandantur de paris
Elle était située à l'angle de la rue 4 septembre et de l'avenue de l'Opéra. La Kommandantur avait pour rôle d'administrer les territoires occupés, on en trouvait dans toutes les villes de la France occupées. En dessous vous pouvez voir la rue telle qu'elle est actuellement.
La rue de Rivoli
A droite, les Tuileries, au fond, le Louvres ! En dessous, la rue telle qu'elle est actuellement.
Un cinéma de l'armée allemande
Le maréchal Pétain est partout !
Deux Helferin
Les Helferin étaient des femmes, auxiliaires de l'armée allemande. Elle était surnommées les "souris grises" par la population française, un surnom loin d'être affectueux.
Une station de métro sur les Champs-Elysées en 1943
A l'époque elle s'appelait Marboeuf-Champs-Elysées, maintenant il s'agit de Franklin Roosevelt ! En dessous, la sortie de la station actuellement.
Les Champs-Elysées
... Et une sympathique exposition contre le bolchevisme.
Au pied de l'Arc de Triomphe
La propagande
La propagande qui encourageait la population française à s'engager en tant que travailleurs en Allemagne pour servir à l'effort de guerre. L'armée allemande promettait même de libérer des prisonniers français si suffisamment de gens se portaient volontaires.
Plus tard les français appelés seront forcés d'aller travailler en Allemagne, dans le cadre du STO (Service de Travail Obligatoire).
Les Halles
Le café La pointe St Eustache existe toujours ! Voir photo en dessous.
Obligation du port de l'étoile jaune (rue de Rivoli)
Rue des rosiers
Dans le quartier du Marais (voir rue actuelle en dessous)
Place de la Concorde
voir la place de la Concorde aujourd'hui, en dessous !
Le zoo de Vincennes
Le marché aux puces de Saint-Ouen
Les Halles en juillet 1942
Le Jardin du Luxembourg en mai 1942
Un cinéma place de la Bastille
Rue de Belleville
Par moi, il y a 8 ans :
Impressionant...
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