Photos : quand la violence verbale laisse des cicatrices physiques
Et si les paroles les plus blessantes restaient tatouées sur le corps. C'est l'idée qu'a voulu faire passer le photographe Richard Johnson à travers sa série de clichés intitulée Weapon of Choice. Ce travail vise à dénoncer la violence verbale qui a l'inverse de la violence physique, ne laisse pas de trace visible. Pour changer la donne, l'artiste a décidé de faire appel à une maquilleuse qui a réalisé des bleus et des cicatrices sur des visages avec une insulte inscrite au milieu des plaies. Des photos très touchantes qui font réfléchir.
Les rendres "banale" serait bien et n'aurait plus aucune valeur!
C'est juste qu'ici c'est pas tout à fait la même chose, on parle d'insultes faites pour blesser, c'est clairement leurs buts.
Ca revient un peu à dire que si une femme se fait violée, ben elle n'a qu'à faire du krav maga pour éviter ça la prochaine fois.
La solution n'est pas de se blinder contre un monde qui tourne mal mais bien de dénoncer et condamner ce genre d'actes.
Moi perso j'ai pris cher parce que j'étais rousse, et franchement je voulais plus aller à l'école. S'en prendre dans la face tous les jours, c'est usant, donc je te comprend :/
La connerie des gens ^^'
se faire insulter quotidiennement ou se faire vanner tu ignore ou tu les frappe
"Words are meaningless
And forgettable
[...]Words are very unnecessary
They can only do harm
Enjoy the silence"
P.S. Je sais que c'est pour parler de l'amour de sa fille dans la chanson, mais ces paroles en particulier sont transposables pour ce cas-là aussi.
Reste à espérer qu'elle sera efficace...
Et si je peux me permettre, la jeune femme estampillée "bitch" est très jolie.
Cependant, si on devait pleurer et plaindre toutes les personnes qui se font insulter dans le monde, on s'en sortirait pas. Faut savoir se défendre ou se laisser marcher dessus, c'est la règle.
Entre autre, je pense que certains problèmes sont bien au delà prioritaires que les insultes sur deux trois jeunes qui ont pas été éduqués à se défendre.
Et de manière plus générale, quand t'es un gamin et que la majorité de ta classe se fout de toi à longueur de journée, je vois pas bien ce que tu peux faire. Et c'est là que ça bousille le plus : quand t'es gosse et que tu ne peux rien y faire.
Ces séries ont été présentées à des lycéens, quand l'art contemporain ouvre le débat ...