Le Hellfest refait parler, malgré lui. Dans un contexte déjà tendu par la suppression des subventions régionales par Bruno Retailleau, président du conseil régional des Pays de la Loire (LR), le festival de métal voit une plainte déposée contre lui.
"Incitation à la haine, à la violence et au meurtre"
Thierry Barnole ainsi qu'une quinzaine d'autres membres des "Amis du collectif pour un festival Hellfest respectueux de tous" ont porté plainte devant le procureur de la République de Nantes début juin. Ils invoquent "l'incitation à la haine, à la violence et au meurtre" ainsi que de la "provocation au suicide". Le porte-parole de l'association s'explique:
Notre objectif est double : d’abord que ne soient plus programmés ces groupes haineux envers les chrétiens, ce sont des satanistes. Le deuxième volet, c’est l’argent public, ce festival en a beaucoup trop bénéficié depuis 2006.
Bruno Retailleau avait déjà coupé les subventions régionales au festival après la polémique de 2016 avec le groupe Down. Le chanteur avait fait un salut nazi puis s'était excusé et le festival avait maintenu sa programmation.
La réaction du Hellfest
L'attaché de presse a réagi à cette plainte:
On sait que ces gens-là sont puants, ce sont contre eux qu’il faudrait porter plainte. Nous avons déjà mis les choses au point les concernant il y a plusieurs années. Ils sont hors-la-loi, racistes, ils sont tout autant capables de s’en prendre aux homosexuels et aux noirs qu’à nous. D’ailleurs, la seule année où nous n’avons pas entendu parler d’eux, c’était lors du mariage pour tous, ils étaient trop occupés.
Ce n'est pas la première fois que des élus s'attaquent à divers festivals de musique, Valérie Pécresse menace, elle aussi, de supprimer les subventions publiques au festival Rock en Seine. Il y a 2 ans déjà, Thomas VDB signait une chronique sur France Inter pour défendre le Hellfest contre les associations catholiques.
Par Teram, il y a 7 ans :
Dans un sens ils ont raison...
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