YouTube : le joueur du Grenier révèle quelle vidéo lui a coûté le plus cher, et ce n'est pas celle que vous croyez
À l'occasion d'un live sur Twitch, le Joueur du Grenier s'est confié sur les coûts de production de ses vidéos sur sa chaîne YouTube. Et contre toute attente, ce n'est pas ce contenu culte qui a coûté le plus cher.
"L’argent, c’est le nerf de la guerre"
Actif sur sa page YouTube depuis 13 ans maintenant, Frédéric Molas, aka le Joueur du Grenier, est une icône sur la plateforme. Le célèbre youtubeur aux 3,74 M d’abonnés a débuté avec les moyens du bord, par la critique des plus mauvais jeux rétro, avant de faire gonfler ses contenus à mesure que sa notoriété grandissait. La mise en place de véritables scènes décalées avec son partenaire et co-créateur de la chaîne Sébastien Rassiat, ainsi qu'avec d'autres figurants et acteurs lui a permis de faire évoluer sa chaîne.
À cela s'ajoute des émissions dérivée tels que Papy Grenier, Les Jeux en Vracs, les hors-séries, ou encore sa chaîne secondaire Bazar du Grenier. Évidemment, pour faire vivre sa chaîne, "JDG" a dû bénéficier de financement lors de ses tournages, ceci grâce à des OP sponsorisées. "L’argent, c’est le nerf de la guerre", disait-il ironiquement lors d'un de ses lives Twitch dernièrement.
Quelle vidéo lui a coûté le plus cher ?
C'est d'ailleurs sur Twitch que le Joueur du Grenier se livre régulièrement sur son métier. Outre avoir appris son sentiment sur la censure opérée par YouTube, il a livré une anecdote intéressante à propos de ce rapport entre vidéos et financements lors d'un récent live. S'il explique qu'elles ne sont pas toutes rentables, il va plus loin en confiant quelle vidéo lui a coûté le plus cher à mettre en place. Beaucoup imaginent la célèbre vidéo Harry Potter, il n'en est finalement rien.
Harry potter n'a finalement pas côuté très cher. À l'époque, les figurants ramenaient leurs costumes et ne venaient pas de loin. On avait défrayé les guests et acteurs, car on n'avait pas les moyens pour les figurants. Elle n'a pas coûté très cher, car elle a été tournée sous 2 jours et demi. On avait un réalisateur qui est venu nous aider, et une petite équipe de 5 ou 6.
C'est en revanche la vidéo sur les 11 ans de la chaîne qui s'est avérée être la plus onéreuse.
Quand on a tourné la JDG des 11 ans, qui a coûté entre 110 et 120 000 euros, à peu près, on l’a financé sur nos fonds propres (…) Oui, ça a coûté cher. Pourquoi ? Parce qu’il y avait du monde. Il y avait toute une équipe, machin, etc. Et (...) Non, évidemment, Antoine (Daniel) n’était pas payé. Pour la première fois de sa vie, il a fait du bénévolat.
la question du crowdfunding
JDG explique ne pas avoir voulu demander de l'argent à ses viewers. La question du crowdfunding en découle inévitablement. Interrogé sur le sujet, Fréderic Molas n'a pas écarté cette idée.
Le crowdfunding, moi je ne dis pas qu’on y aura jamais recours. Peut-être qu’un jour on y aura recours, à la toute fin. Peut-être qu’on y aura recours si on a envie de faire un méga-gros projet. C’est juste que, pour l’instant, c’est une carte que je mets en réserve, de côté. Tant qu’on en a pas besoin, on y fait pas appel. Pour l’instant, on préfère le système de sponsos.
Une partie de plus en plus grande des contenus publiés proviennent des opérations sponsorisées actuellement. Obligé d'y avoir recours, par nécessité pour la viabilité de sa chaîne, il a précédemment avoué lors d'un live Twitch qu'il s'agit-là d'une méthode qu'il ne choisit pas par gaité de cœur : "j’en fais parce que je n’ai pas le choix (…) Mais sachez que quand je fais des OP sur des jeux mobiles, mon cœur meurt un peu à l’intérieur à chaque fois.".
débile va !
Merci Hitek pour cette non-nouvelle.