Le Seigneur des Anneaux : les 5 jeux les plus étranges de la licence
Il existe pas moins d'une quarantaine de jeux vidéo différents basés sur Le Seigneur des Anneaux. Jeux de rôle, hack'n slash, stratégie en temps réel, action-aventure, il en existe pour tous les goûts. Certains se sont démarqués, non seulement par leur approche, mais aussi par les libertés qu'ils prennent avec les livres de J.R.R. Tolkien. La preuve en cinq exemples.
#5 Le Seigneur des Anneaux : Gollum
Comment ne pas penser immédiatement au jeu centré sur Gollum. Le jeu qui a obligé tout un studio à s'excuser publiquement avant de fermer ses portes pour de bon. En 2023, lorsque sort The Lord of the Ring : Gollum sur PS4, PS5, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series et PC, toute la presse (et même les joueurs) est unanime : le jeu est une purge. Pour assumer leur propos, les journalistes mettent en avant un jeu daté aux multiples problèmes : des graphismes datés (Gollum est raté), un gameplay lourd et rigide, des bugs en pagaille et un game design lui aussi d'un autre âge. Une vraie catastrophe qui a donc impacté le Daedalic Entertainment, contraignant le studio, face aux critiques et à l'échec général, à arrêter la production de jeux pour se concentrer sur l'édition. Vingt-cinq salariés seront les victimes collatérales du désastre.
#4 Le Seigneur des Anneaux : La Bataille pour la Terre du Milieu II
Il s'agit là d'une extension pour le jeu de stratégie original Le Seigneur des Anneaux : La Bataille pour la Terre du Milieu II, sorti en 2006, qui offre une campagne solo au Roi-Sorcier Angmar. Objectif : rassembler une horde pour marcher sur la Terre du Milieu. Mais le propos se déconnecte complètement de l'univers des films et des livres. Le Roi-Sorcier prend en quelque sorte la place de Sauron et part à la conquête du royaume d'Eriador avec des unités qui n'existent que (et encore) dans l'imaginaire des fans : trolls des glaces, sorciers noirs, guerriers mystiques, loups sinistres. C'est d'ailleurs en quelque sorte l'angle du jeu de l'époque : une fan fiction pour les fans du Roi Sorcier et de magie à outrance.
#3 Bilbo Le Hobbit
Sorti en 2003 sur PS2, PC, Gamecube, Xbox et Gameboy Advance, Bilbo Le Hobbit s'inspire du livre de J.R.R. Tolkien éponyme, et fourmille de bonnes petites idées, notamment sur son gameplay très varié, oscillant entre phases de plateforme, combats et phases d'infiltration, tout en intégrant de légers éléments de RPG. Malheureusement, le titre de Sierra est vampirisé par des contrôles et des combats rigides, ainsi que des problèmes de caméra très frustrants. Mais ce sont sans doute les sauts imprécis et l'agilité complètement exagérée de Bilbo qui rendent le jeu particulièrement étrange, d'autant que le studio a fait le choix d'opter pour un design cartoonesque. Ainsi, rien - ou presque - n'est à prendre au sérieux. En tête, une quête lunaire où le joueur doit aider un cuisinier gobelin à rassembler des ingrédients. Le jeu prend des allures d'adaptation Disney. Sans doute que Sierra a voulu adapter son titre au grand public en le créant de cette façon. Enfin, alors que les joueurs s'attendent à affronter Smaug en boss final, la situation se règle autour d'une cinématique, et c'est finalement un gobelin aléatoire dans Erebor qui fait office de boss final.
#2 Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord
Pour développer son hack'n Slash, Snowblind Studios décide de s'émanciper du matériel source de J.R.R. Tolkien et d'une partie de son histoire en créant des substituts d'Aragorn, Legolas et Gimli, censés faciliter la quête de l'Anneau en luttant contre les troupes de Sauron dans les royaumes du Nord, territoires très peu mentionnés dans l'oeuvre canonique et qui appartiennent davantage au lore étendu. De plus, le ton hack'n Slash du jeu plutôt répétitif, où l'on dézingue à la pelle des Orcs sous le commandement d'un lieutenant dont on n'entend jamais parler dans l'univers du Seigneur des Anneaux.
#1 Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers-Âge
Avec Le Seigneur des Anneaux : Le Troisième Âge, la licence a voulu prendre un tournant RPG à la japonaise, façon Final Fantasy, mais avec des éléments américains et un univers occidental. Un rendu plutôt étrange sur le papier, qui ne s'arrange pas lorsque l'on est catapulté au sein d'un groupe d'aventuriers inventés pour l'occasion dont chacun est un cliché d'un personnage existant. Davantage, le groupe se retrouve à faire la même quête que celle de la Communauté de l'Anneau, et interagit même à plusieurs reprises avec ses membres. Ce qui donne lieu à des situations plutôt cocasses où Gandalf donne des conseils au groupe et où l'on doit affronter le Balrog à la place des héros.
Envie de prolonger votre lecture ? Découvrez les trois pires jeux du Seigneur des Anneaux, juste ici.