En 1950, Alan Turing développe un test de manière à déterminer la faculté d'une machine à communiquer comme un humain. Un test relativement pratique et efficace qui trouvera ses premiers véritables adversaires en 1966 et 1972 avec les programmes ELIZA et PARRY, même si la réussite d'ELIZA est sujet à polémique parmi certaines communautés scientifiques. Un test de Turing simplifié a vu le jour, réduisant la conversation à un mot.
Un test de Turing simplifié
Les domaines de la robotique et de l'intelligence artificielle avancent à grands pas. Même si l'Humanité est encore loin de celle décrite dans le Cycle des robots d'Asimov, l'Arabie Saoudite a déjà tenu à octroyer la nationalité de son pays à un robot du nom de Sophia l'année dernière. Et même si, à l'heure actuelle, comparer deux êtres pour déterminer lequel des deux est un robot est chose aisée, ces différences devraient s'atténuer à mesure que les recherches avancent. À l'aube des intelligences artificielles, un test a été conçu pour déterminer si l'interlocuteur avec lequel vous correspondez est un robot : le test de Turing. Tomer Ullman et John McCoy, chercheurs au MIT et à l'université de Pennsylvanie, ont souhaité minimiser le test et ont publié leurs résultats dans la revue Journal of Experimental Social Psychology.
L'expérience semble simple, une personne fait face à deux interlocuteurs, l'une étant une intelligence artificielle, l'autre un humain. Les deux n'utilisent qu'un seul mot et le sujet de l'expérience doit ensuite déterminer qui est qui. Les humains prenant part à l'expérience ont dû choisir le mot qui, selon eux, permettait de les distinguer au maximum de la machine. Dans un premier temps, 936 humains ont été interrogés et ont dû choisir un mot. 428 mots différents ont été récoltés, le reste étant des doublons.
2000 autres personnes ont ensuite pris part à l'expérience. Face à deux mots, les sujets ont dû choisir celui qui provenait d'un humain. "Compassion", "amour" ou encore "s'il vous plait", les mots choisis restent conventionnels. Néanmoins, un intrus fait son apparition : "caca". En effet, le mot "caca" fait partie des mots les plus donnés par les sujets de l'expérience, mais fait également partie des mots les plus sélectionnés par les juges.
Même si les résultats de l'expérience peuvent faire sourire, ces derniers sont concluants. Comme le rapporte Tomer Ullman, à un moment donné, un juge a dû choisir entre "robot" et "humain" : "J’avais l’impression d’être dans une nouvelle d’Asimov !" se rappelle-t-il. Désormais, si vous devez vous différencier d'un robot, vous savez quel mot choisir. Une réaction très "humaine" qui a satisfait, mais surpris les auteurs de l'étude.
Par Haddoque, il y a 6 ans :
Vulvaginatte.
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